Déjà six ans que le Ford Escape poursuit son petit bonhomme de chemin. Avec de légères modifications l'an dernier, il demeure l'un des véhicules utilitaires sport les plus prisés au Québec.

Mais, dans ce segment, la réputation négative de grands pollueurs fait décliner les ventes au Canada et aux Etats-Unis. Afin de contrer cette vague, les dirigeants de Ford ont décidé d'offrir aux consommateurs l'an dernier le premier utilitaire sport hybride sur le marché.

 

Pour le millésime 2007, aucun changement à l'Escape puisqu'il subira une refonte complète en 2008. Son frère jumeau chez Mazda, le Tribute, n'est plus au catalogue du constructeur japonais. Cet état de choses va permettre aux concessionnaires de la marque de maintenir un bon volume de ventes. Son gabarit compact allié à un air plutôt joufflu lui assure des allures de robustesse et d'agilité. Et chose curieuse, ce petit camion Ford vieillit très bien. Le temps n'a pas d'emprise sur lui. L'intérieur de l'Escape est vaste et assez bien présenté. Pas de superflu. Le tableau de bord, assemblé dans des matériaux qui font légèrement bon marché, reste facile à consulter. Les places arrière sont confortables et l'aire de chargement est impressionnante pour un véhicule de sa catégorie. C'est un des avantages qui assurent son succès sur le marché.

 

Pour ce qui est de la motorisation, on offre un quatre cylindres 2,4 litres de 153 chevaux pour une utilisation de tous les jours sans avoir de lourdes charges à tirer ou le V6 de 3,0 litres pour des performances accrues. Mais la consommation d'essence est assez élevée avec le V6. Le troisième moteur est le même quatre cylindres avec une cylindrée plus faible de 133 chevaux, couplé à un moteur électrique de 94 chevaux qui vient assister le moteur à essence.

 

Dans l'ensemble, le Ford Escape fait le travail pour lequel il a été conçu avec une motorisation bien adaptée et fiable, enrobée d'une carrosserie générique indémodable pour le plaisir des revendeurs. La barre est haute pour la prochaine génération.