Avec l’arrivée d’une version décapotable et le retour de la transmission intégrale, au cours de 2007, la Série 3 de BMW revient au point où elle en était à la génération précédente. Offert en version berline, familiale et coupé en plus de ça, il ne fait aucun doute que ce modèle est le canif suisse de BMW.

À cela s’ajoutera bientôt une version très fortement révisée à la sauce performance, la M3, qui complétera la gamme. On a évidemment tous hâte que les Allemands songent à créer une version «écolo» de tous leurs modèles, comme ils le font pour la performance. Ce serait quelque chose à voir…

Presque plus écolo… Cela dit, la mécanique introduite avec la Série 3 actuelle est remarquablement plus avancée au chapitre de la consommation d’essence que la génération précédente. Sauf la 335, avec le turbo, on peut dire de la Série 3 qu’elle fait mieux que la concurrence, d’ailleurs. Tradition oblige, elle y parvient sans sacrifier un certain sens de dynamisme routier qui n’est pas exceptionnel, mais qui n’est pas mal non plus. En fait, l’accélération est un élément où la populaire berline s’en tire particulièrement bien. On peut signaler l’apport de la boîte manuelle (ou même automatique) à six rapports dans ce constat. De série, des freins à antiblocage, des systèmes d’antidérapage et d’antipatinage et des coussins gonflables frontaux assurent que cette accélération ne se termine pas trop mal, si vous voyez ce que je veux dire. Sans oublier la traction intégrale offerte avec le suffixe «xi» (comme dans «335xi»).

Pas de volant, pas de salut On pourrait penser que l’acheteur moyen d’une Série 3 voyage souvent seul, de la maison au boulot, et qu’il ne traîne pas plus d’un porte-document avec lui. Car sinon, il lui faudra opter pour la familiale ! C’est que les places arrière de la berline (et du coupé encore plus) n’ont pas exactement le dégagement souhaité pour qu’on puisse parler de confort. Et le rangement ! Les vide-poches sont pratiquement inutilisables et la banquette rabattable n’est offerte qu’en option. Dommage, car pour le prix exigé, ça prend plus qu’une belle gueule pour convaincre.