Il fut un temps où l'on essayait de considérer le Toyota Highlander comme un VUS. Aujourd'hui, on s'aperçoit qu'il s'agissait d'un véhicule multisegment. Et sa version 2008 complètement redessinée d'un pare-chocs à l'autre en est la preuve. Toyota a donné un tout nouveau look au Highlander.

L'avant reprend le thème des grandes camionnettes de la marque alors que le reste de la caisse ressemble un peu à celui d'un Jeep Grand Cherokee.

Plus puissant et plus économique Mais le Highlander 2008 est plus gros, plus grand, plus logeable et surtout plus puissant. Un seul moteur figure au catalogue, le V6 de 3,5 litres de 270 chevaux et 248 livres-pieds de couple, qui permet au Highlander de tirer jusqu'à 5000 livres (3500 auparavant). Et les ingénieurs de Toyota nous assurent que la consommation ne sera pas plus élevée. Au contraire, elle devrait baisser légèrement. Et ce sera encore plus évident avec la version hybride électrique. La seule boîte de vitesses offerte avec le V6 est une automatique à cinq rapports que le conducteur peut changer manuellement. Tous les Highlander commercialisés ici sont désormais à transmission intégrale. Ajoutez à ces caractéristiques l'antipatinage, l'antidérapage et une nouvelle direction avec assistance électrique.

Sécurité et douceur de roulement Sept personnes peuvent prendre place à bord de ce VUS multisegment dont l'intérieur est modulable. Les passagers seront protégés par sept coussins gonflables en cas de collision, auxquels on ajoutera deux petits coussins qui protégeront, eux, les genoux des occupants de l'avant. Silencieux et d'une grande douceur de roulement, ce véhicule offre cependant très peu de sensations de conduite. Toyota a même ajouté un système de rétention en descente en situation hors route. Hors route? N'exagérons pas, il s'agit d'excursions dans des sentiers très « civilisés ». Choix judicieux pour ceux qui recherchent un VUS avec des airs d'automobile, le Highlander n'est pas donné. Les premiers prix affichés ici étaient exagérément élevés comparativement à ceux des États-Unis. Le dollar canadien ne se raffermit-il pas?