En cette semaine suivant le Jour de la Terre, quoi de mieux qu'un pep-talk pour les écologistes déprimés par la succession récente de problèmes et d'insuccès de l'auto électrique depuis quelques mois.

Ce ne sont qu'incidents de parcours et détails, l'avenir est électrique, affirme avec ardeur Carlos Ghosn, président de l'alliance Renault-Nissan. Lors d'une allocution récente à New York, M. Ghosn a réitéré sa prévision que «l'auto électrique détiendra 10% du marché automobile en 2020 dans toutes les régions où elle sera en vente».

Renault a lancé la Zoé et la Fluence électriques en France, et Nissan a déjà vendu 27 000 Leaf à travers le monde, a dit M. Ghosn, qui ajoute que la Leaf a un pouvoir d'attraction énorme: 91% des acheteurs sont des «conquêtes», soit des clients qui n'avaient jamais mis les pieds de leur vie dans une concession Nissan.

La Leaf amène chez Nissan des consommateurs ayant un revenu annuel moyen de 125 000$. Il ajoute que trois jeunes de la génération Y (nés de 1989 à 1999) sur cinq nomment l'auto électrique comme premier choix quand on leur demande quel type de véhicule ils voudraient acheter.

C'est peut-être parce qu'à cet âge-là, ils n'ont pas comparé le prix d'une Leaf à celui d'une berline Versa à 11 800$. La Leaf est trois fois plus chère, même avec une subvention provinciale de 8000 $ à la Leaf.