L'écrivain et poète franco-suisse Michel Waldberg, également traducteur de grands auteurs anglophones, de Truman Capote à Philip Roth, est décédé dimanche à l'âge de 72 ans, ont annoncé lundi les Éditions de la Différence où il a publié l'essentiel de son oeuvre.

Né le 5 mars 1940 à Saint-Mandé, près de Paris, Michel Waldberg était le fils de l'écrivain Patrick Waldberg et de la sculpteur Isabelle Waldberg.

Il a passé son enfance à New York, puis fait ses études en France.

Après son baccalauréat, il a été photographe de 1956 à 1962. À partir de 1963, il a repris des études à la Sorbonne, entrecoupées de séjours en Afrique, où il a enseigné.

Depuis 1971, il s'était consacré à la littérature. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, poèmes (Vivant ou mort, Wagon-foudre), romans (La Boîte verte), récits, essais sur l'art et l'histoire des religions. Il a également collaboré à de nombreuses publications, revues et journaux, parmi lesquelles Le Quotidien de Paris, Tel, Discordance, Éthernité, Silences, Les Cahiers de la Différence, la NRF.

Michel Waldberg a aussi traduit de nombreux écrivains anglais et américains: Mark Twain, Malcolm Lowry, John Gardner, Truman Capote, Philip Roth...

Il a dirigé aux Éditions de la Différence la collection Philosophia Perennis, où ont été publiés Wei Wu Wei, Jack Kerouac, John Cowper Powys, Malcolm de Chazal, Swedenborg ou Ibn al-Farid.

En 2001, il avait reçu le prix Roger Caillois pour l'ensemble de son oeuvre.