«Ma vision, c'est de faire de l'ETS une école de génie de calibre mondial», lance Pierre Dumouchel. Il aura trois défis à relever pour y parvenir.

1. Maintenir la notoriété du premier cycle

«Notre premier défi est de maintenir la notoriété de nos étudiants de premier cycle, dans la formation d'ingénieur. Nous sommes devenus une référence, ce qui est démontré par notre taux de placement, qui frôle les 100%.» Dans un monde en perpétuel changement, il faudra conserver cette réputation. «Notre façon d'y parvenir, c'est en restant près de l'industrie.»

2. Hausser la notoriété des études supérieures

«Notre présence au plan de la recherche est plus récente. La maîtrise a été créée en 1991 et le doctorat, en 1997. Par contre, nous avons tout de même 550 doctorants présentement inscrits dans nos programmes. Mon deuxième défi sera donc de rehausser la notoriété de nos programmes de deuxième et troisième cycle.» Ici aussi, la proximité avec l'industrie demeurera la marque de commerce de l'ETS.

3. Soutenir la croissance

Dernier défi: «Il y a 40 ans, nous avions 15 étudiants, et maintenant, on en compte 8000. Il faut gérer cette croissance.» Comment attirer davantage de candidats dans un contexte de décroissance démographique? Depuis six ans, l'ETS a timidement ouvert en France la même filière technique qui a nourri l'ETS depuis ses débuts. Près de 300 technologues français se sont déjà inscrits à l'ETS. Mais en tenant compte de 40 départs à la retraite, il faudra trouver 80 nouveaux professeurs d'ici dix ans. Or, le projet de loi 15 prévoit un gel des effectifs dans le réseau de l'Université du Québec. Défi...