DCM prévoit dépasser le cap des 100 millions de dollars de ventes d’ici 2025, doublant ainsi son chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier. Le fabricant d’outillage et de pièces aérospatiales y arrivera notamment en s’attaquant au marché de la réparation des moteurs d’Airbus A320, un nouveau créneau développé après avoir décroché un « très, très gros » client : Air Canada.

DCM a commencé à travailler avec Air Canada l’an dernier. Au cours de l’année, cette nouvelle relation d’affaires a permis à l’entreprise établie à Saint-Bruno-de-Montarville d’acquérir l’expertise lui permettant de réaliser de nouvelles réparations qui lui ouvriront de grands marchés à l’international.

Il s’agit de réparations majeures sur un nombre de pièces externes aux moteurs CFM56 qui équipent entre autres les appareils de la famille des Airbus A320, ce qui inclut notamment les Airbus A318, A319 et A320.

Cette nouvelle expertise ouvrira assurément des portes à DCM, explique Guillaume Gasparri, son vice-président directeur, développement des affaires. « C’est un gros projet qui nous offre de belles occasions en termes de clients potentiels, parce que ce moteur est celui qui a été le plus vendu au monde. »

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Ses installations sont surtout au Québec – elle exploite trois usines, à Montréal (notre photo), à Saint-Bruno-de-Montarville et à Blainville –, mais elle est aussi présente à Toulouse, en France.

Cap sur les 100 millions

DCM anticipe de dépasser les 100 millions de ventes d’ici 2025. Une forte hausse, considérant qu’elles s’élevaient à 49 millions l’an dernier. Cette année – son année financière se terminait en août –, son chiffre d’affaires était de 72 millions, et elle prévoit dépasser les 90 millions en 2024.

Cette croissance est en partie attribuable à des acquisitions, mais pas seulement. « Si on ne tient compte que des acquisitions, on aurait un chiffre d’affaires de 57 millions seulement, dit Guillaume Gasparri. Alors c’est surtout de la croissance organique. »

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Guillaume Gasparri, vice-président directeur, développement des affaires, de DCM, et Jonathan Brunet, vice-président, développement des affaires

L’entreprise de 350 employés doit son succès à un ensemble de facteurs, autant managériaux que conjoncturels, estime le vice-président directeur.

On est en croissance d’abord parce que nos équipes sont compétentes. Ensuite, nombre d’entreprises ont été frappées par la COVID-19, et l’industrie manque aujourd’hui de capacité. Nous avons fait du travail partagé durant la pandémie, incluant la direction, pour garder nos gens.

Guillaume Gasparri, vice-président directeur, développement des affaires, de DCM

DCM est donc bien positionnée pour récolter la manne.

Trois activités et deux sélections

Les activités de DCM se divisent en trois. En premier lieu, l’entreprise fabrique des pièces d’avions. En deuxième lieu, elle réalise la conception et la fabrication d’outils d’entretien pour l’aéronautique. Finalement, elle répare également des pièces d’avions.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

DCM a obtenu un contrat pour des réparations majeures sur un nombre de pièces externes aux moteurs CFM56 qui équipent entre autres les appareils de la famille des Airbus A320, ce qui inclut notamment les Airbus A318, A319 et A320.

Ses installations sont surtout au Québec – elle exploite trois usines, à Montréal, à Saint-Bruno-de-Montarville et à Blainville –, mais elle est aussi présente à Toulouse, en France. Ses clients, toutefois, sont de partout dans le monde : DCM tire les deux tiers de son chiffre d’affaires des marchés internationaux, de l’Allemagne à l’Australie en passant par l’Afrique, les pays scandinaves et l’Amérique latine.

« On a des clients sur les cinq continents, incluant Royal Air Maroc, Ethiopian Airlines, Bombardier, Azul et Avianca », illustre Guillaume Gasparri.

Groupe DCM a remporté deux prix Gilles-Demers 2023 décernés par Aéro Montréal : le prix du Rayonnement international et celui de l’Équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI).