Malgré l’omniprésence d’enseignes en anglais dans le Quartier latin, nouvellement désigné « quartier de la francophonie » par la Ville de Montréal, la mairesse Valérie Plante n’a pas l’intention d’intervenir, s’en remettant plutôt aux inspecteurs de l’Office québécois de la langue française (OQLF).
« La Ville de Montréal n’a pas le pouvoir coercitif d’aller voir un commerce et de lui dire : “Enlève ta pancarte”, » a-t-elle fait valoir mercredi en point de presse. « C’est l’Office de la langue française qui a la responsabilité de faire respecter sa loi sur l’affichage. »
Néanmoins, elle estime que cela n’enlève rien à l’importance d’avoir un « quartier de la francophonie ».
« Réaffirmer l’histoire francophone de plusieurs grandes institutions dans le Quartier latin est quelque chose de très positif qui vient dire : “On est fiers à Montréal de parler français”. Oui, il y a des défis, mais ce sont des défis propres à une métropole, » a dit la mairesse Plante.