Les dirigeants agricoles du pays qui représentent les secteurs laitiers, des volailles et autres élevages d'oiseaux et des oeufs s'inquiètent de l'absence de progrès aux négociations qui se tiennent à Genève, en Suisse, sous l'égide de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Les Etats-Unis, l'Union européenne, l'Australie, le Japon, l'Inde, le Brésil et la Chine, ont déposé vendredi un document qui pourrait être le fondement d'un accord final à l'OMC sur l'agriculture et l'accès aux marchés pour les produits non agricoles. Mais ce document, tel qu'il est rédigé, nuirait grandement aux producteurs agricoles canadiens.

Les représentants des secteurs laitiers, avicoles et ovicoles du Canada s'inquiètent qu'on ne tienne pas compte du maintient de la gestion de l'offre.

Le système de la gestion de l'offre impose des tarifs douaniers aux producteurs étrangers de lait, d'oeufs et de volaille, pour protéger le marché local. Une déréglementation du système obligerait les agriculteurs canadiens à diminuer leurs prix pour être plus compétitifs.

Ces producteurs canadiens demandent au gouvernement fédéral de Stephen Harper de redoubler d'efforts afin d'élaborer des dispositions qui n'auront pas de conséquences négatives pour les agriculteurs touchés par le système de la gestion de l'offre au Canada.