Le terme «staycation», qu'on pourrait traduire par «vacances sur place» ou encore «vacances à la maison», vient de faire son apparition dans les dictionnaires, notamment dans le Merriam-Webster, aux États-Unis. Les effets conjugués de la flambée des prix de l'essence et de la crise économique contraignent de plus en plus d'Américains à rester chez eux pendant leurs vacances.

Ce n'est pourtant pas de gaité de coeur, comme le démontre un sondage orchestré en ligne par le site Lastminutetravel.com, qui établit que les trois quarts des Américains confinés à domicile préféreraient prendre «de vraies vacances», c'est-à-dire voyager.

Sept répondants sur dix (72%) avouent que c'est par souci d'économie qu'ils pratiquent le «staycation». Ils sont encore plus nombreux - 76% - à affirmer qu'ils ne se sentent pas vraiment en vacances et plus de la moitié (56%) avouent carrément qu'ils s'ennuient.

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