Si vous rêvez d'un emploi permettant de voyager ou de vivre au soleil dans une île des Caraïbes, voici votre chance: le Club Med recrute présentement des Gentils Organisateurs. Le célèbre réseau de vacances souhaite embaucher 300 nouveaux G.O. au cours de la prochaine année, et sa campagne de recrutement vise particulièrement le Québec. Les postes offerts sont pour les villages d'Amérique du Nord, soit les Antilles, les Caraïbes et le Mexique.

«Les Québécois sont bilingues et aiment travailler dans un environnement multiculturel, dit Najatte Kanan, directrice des ressources humaines du Club Med Canada. Ils sont reconnus dans le monde entier pour leur bonne humeur. Partout, nos chefs de village demandent d'avoir un bon pourcentage de Québécois dans leur équipe.»

 

On retrouve soixante métiers dans les quatre-vingt villages du Club Med à travers le monde. Les instructeurs de planche à voile ou de plongée sont demandés, bien sûr, mais aussi des gardiens d'enfants, des cuisiniers et des plombiers, entre autres. Si vous êtes chaleureux, ouvert sur le monde et savez bien vous exprimer, cette aventure est peut-être pour vous.

C'était le cas pour Paul Johnston, un Montréalais de 27 ans qui a travaillé pendant deux ans comme G.O. Son premier mandat? Gérant de restaurant... aux îles Turquoises!

Après deux ans d'exil, Paul a pensé qu'il était temps de revenir à Montréal, mais il demeure enchanté de son expérience. «C'était très enrichissant! J'ai travaillé avec des gens de toutes les cultures, dit-il. Maintenant, j'ai des amis partout dans le monde. Si quelqu'un me disait qu'il a envie d'être G.O., je lui dirais: vas-y!»

Mais attention: être G.O. ne signifie pas être en vacances. C'est un travail exigeant, six jours par semaine. Le jour, on pratique son métier. Et le soir, on anime les partys!

«La vie de G.O. demande une énergie constante, explique Christine Dicaire, directrice marketing et communications pour le Canada. Il faut faire son travail avec entrain. Même si on se lève moins en forme un matin, les clients ne doivent pas en subir les effets. C'est un aspect que les employés trouvent difficile par moments.»

C'est sans doute ce qui explique pourquoi la plupart des nouveaux G.O. sont dans le début de la vingtaine. Mais être jeune n'est pas obligatoire. «Nous avons un G.O. de 65 ans qui est instructeur de yoga», indique Mme Dicaire.

Le salaire varie selon le métier pratiqué. Les emplois ne demandant pas beaucoup d'expertise, comme par exemple réceptionniste, sont rémunérés 700 $ par mois. C'est un minimum, et la paie est évidemment plus élevée si on exerce un métier spécialisé.

Cependant, tous les G.O. sont logés, nourris, ils ont des assurances et aucune dépense sur place. Ils profitent de tous les équipements de sport et de loisir gratuitement pendant leurs temps libres.

«Il ne faut pas voir le travail de G.O comme un emploi ordinaire, dit Paul Johnston. C'est bien plus un style de vie.»

_________________________________________________________________________________

Pour soumettre sa candidature: www.clubmedjobs.com