(Ottawa) Les citoyens canadiens, résidents permanents et résidents temporaires vivant au Canada pleinement vaccinés contre la COVID-19 pourront obtenir une preuve de vaccination « sûre et normalisée » pour les voyages internationaux au début de l’automne.

En faisant l’annonce, mercredi après-midi, le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marco Mendicino, n’a pas fourni un échéancier plus précis pour l’implantation de ce système. Il n’avait pas non plus de détails sur ce à quoi ressemblera cette preuve de vaccination, outre pour dire que le format sera standard d’une province à l’autre et qu’il sera disponible sous forme numérique.

Pour l’instant, le gouvernement fédéral travaille toujours avec les provinces, les territoires et les communautés autochtones pour concocter cette preuve de vaccination. Elle devrait contenir l’historique de vaccination du récipiendaire, soit les types de vaccins reçus, ainsi que la date et le lieu.

Cette preuve de vaccination permettra aux autorités frontalières étrangères de déterminer quels voyageurs en provenance du Canada peuvent entrer dans leur pays. Elle permettra aussi à ceux-ci d’éviter certaines mesures de quarantaine à leur retour au pays. Les voyageurs devront soumettre leur preuve vaccinale dans l’application ArriveCAN, déjà utilisée depuis des mois pour les voyages.

Le ministre des Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, a laissé entendre que cette preuve de vaccination, lorsqu’elle sera prête, pourrait également être utilisée à des fins intérieures si les provinces ou les territoires le souhaitent. Le Québec, de son côté, a déjà annoncé l’utilisation de son propre passeport vaccinal dès le 1er septembre pour certaines activités jugées non essentielles.

« Mais si d’autres provinces veulent collaborer avec nous afin d’utiliser, dans leur contexte domestique, à l’intérieur de leurs provinces, cette preuve vaccinale, ce sera évidemment un privilège pour nous de coopérer avec eux autres dans ce sens-là », a lancé M. LeBlanc.

Jusqu’à maintenant, aucune province n’a montré d’intérêt à utiliser cette preuve vaccinale pancanadienne à des fins intérieures.