Les élèves du secondaire sont apparemment beaucoup moins touchés que leurs cadets par les conditions de travail de leurs parents. À leur âge, seuls l'horaire de leur père et sa profession (ainsi que celle de leur mère) semblent liés aux résultats scolaires.

C'est ce que révèlent les résultats préliminaires de Linda Tulk, doctorante en psychologie sociale, qui doit déposer sa thèse sur le sujet en février. «L'adolescent devient de plus en plus autonome et se détache de son milieu familial. C'est donc logique que le travail des parents ait moins d'impact sur lui et ressorte moins que d'autres facteurs», avance l'étudiante de l'Université Laval, qui se base elle aussi sur les données recueillies par l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes.

La qualité de la relation avec les parents demeure néanmoins un facteur important de réussite et de bien-être chez les adolescents. «Mais la qualité des interactions familiales vaut peut-être mieux que leur quantité. Et puis, à cet âge, les relations avec les amis jouent aussi un rôle», souligne Mme Tulk.