Depuis le 1er septembre, le champagne australien ne peut plus s'appeler ainsi mais vin pétillant ou mousseux. C'est le résultat d'un accord commercial entre l'Union Européenne et l'Australie, sous l'impulsion du puissant Comité Interprofessionel du Vin de Champagne (CIVC) français, qui vise à protéger les viticulteurs et les appellations à travers le monde.

Pour marquer cette date, le CIVC a créé un site internet égrainant les heures et les minutes avant la mise en application de cette loi en Australie. A noter que le vin pétillant mis en bouteille en Australie avant cette date pourra garder son nom de champagne.

«En ce qui concerne le vin, aucun ingrédient n'est plus important que le lieu,» selon le CIVC. «Le terroir, l'air, l'eau et la météo constituent le caractère unique de chaque vin.»

Les régions viticoles se démarquent les unes des autres par leur localisation géographique. Lorsqu'on achète, par exemple, du champagne au Canada, pays qui respecte les appellations, le consommateur sait qu'il achète un champagne provenant de la région française éponyme.

Des pays comme les Etats-Unis, la Russie ou le Vietnam continuent cependant à apposer la mention champagne sur leurs étiquettes même s'il n'en ont pas le droit, selon le CIVC. Selon le bureau américain du comité, le Champagne Bureau, plus de 50% du vin pétillant produit aux Etats-Unis est appelé à tort «champagne».

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