Après des heures de spéculations, Ryan Getzlaf a finalement affronté les Oilers à Edmonton dimanche. Après deux périodes, il revendiquait deux passes et affichait plus de 13 minutes de temps d'utilisation.

Des statistiques qui permettent de croire que le gros joueur de centre est complètement remis des contrecoups de la blessure à une cheville qu'il a subie lundi dernier et qui l'avait contraint à suivre les matchs de son équipe de la galerie de presse. Getzlaf et son coéquipier Corey Perry étaient attendus en fin de soirée dimanche, à Vancouver, au terme d'une envolée effectuée à bord d'un avion nolisé par Équipe-Canada.

Carter attend des nouvelles

Jeff Carter avait des plans de vacances pour la pause olympiques. Il saura aujourd'hui s'il pourra les réaliser ou s'il aura l'occasion de défendre les couleurs du Canada dans le cadre des Jeux de Vancouver. «Vous en savez plus que moi quant à mes chances de jouer. On m'a demandé de venir à Vancouver. Une décision sera prise lundi. D'ici là, j'attends. C'est bien évident qu'il est plaisant de savoir qu'on est si proche de faire parti d'une grande équipe et de prendre part à un grand tournoi. Mais si je n'ai pas cette chance, j'irai en vacances...»

Crosby: petite frayeur

Sidney Crosby a marqué son 42e but de la saison et récolté sa 36e mention d'aide dans une défaite de 4-3 en fusillade des Penguins aux mains des Predators de Nashville. Un premier revers en tirs de barrage (7-1) de la troupe de Crosby cette saison. La pierre angulaire de l'équipe canadienne a fait une petite frayeur aux partisans de l'équipe lorsqu'il a été confiné au banc après avoir reçu un tir sur la jambe gauche en deuxième période. Il a toutefois pu compléter le match et était attendu en soirée à Vancouver...

Elias sous le radar

Patrick Elias est arrivé à Vancouver comme arrive l'équipe de la République tchèque: discrètement. Avec une simple casquette ornée des armoiries de son pays natal, Elias avait bien plus l'air d'un amateur de sports que d'un membre important de l'équipe nationale de hockey. «Le Canada et la Russie avec leur force de frappe partent favoris. C'est bien. Nous sommes sous le radar et cela pourrait nous aider. Toute la pression est sur le Canada», a indiqué Elias qui a récolté quarre points (un but) lors des cinq matchs disputés après une absence de 10 parties en raison d'une commotion cérébrale. «Je suis remis complètement et prêt pour le tournoi. J'aurai la chance de jouer avec Pleki (Tomas Plekanec) qui connaît une saison extraordinaire. Nous sommes ici pour surprendre et nous pourrions y arriver», a indiqué Elias.

Avantage Elias, ou Brodeur...

Patrick Elias a souri lorsque les journalistes lui ont demandé si le fait de s'entraîner si souvent contre Martin Brodeur pourrait lui donner un avantage lors du tournoi de Vancouver. «Martin n'a pas de faiblesse. Et s'il est vrai que j'ai la chance de tirer souvent sur lui, il a aussi l'occasion de connaître tous mes trucs. Je ne sais pas qui sera le plus avantagé ou désavantagé dans cette situation», a mentionné Elias qui a signé plus d'autographes en une heure à l'aéroport de Vancouver qu'en une saison au New Jersey. «Je crois que je connais les noms de tous les chasseurs d'autographes qui nous attendent à la maison...»