La différence entre le lockout de 2004 et celui-ci ?

En 2004, les propriétaires donnaient aux fans l'illusion que l'arrêt de travail était dans leur intérêt. On voulait reconstruire le système économique de façon à rendre le prix des billets plus abordable. Et les gens y ont cru. On a compris, par la suite, qu'il s'agissait de mensonges éhontés puisque les prix ont continué de monter en flèche et les propriétaires n'ont pas su se discipliner.

Cette fois, la LNH n'a aucune excuse à offrir à ses partisans. On n'est tout simplement pas en mesure de s'entendre sur une manière de partager trois milliards.

Et pourtant, c'est le fan qui remplit les coffres. Mais la LNH méprise ses partisans. On se dit que reviendront sagement voir les matchs une fois le conflit réglé.

Les propriétaires méprisent aussi les joueurs d'ailleurs, à preuve cette déclaration récente du VP des Red Wings de Détroit, Jim Devellano: "Les propriétaires peuvent êtres vus comme un ranch et les joueurs sont le bétail. Les propriétaires possèdent le ranch et permettent aux joueurs d'y manger."

Los Angeles vient de gagner la Coupe. Un marché que la LNH a longtemps rêvé de conquérir et qui a mené à l'échange de Wayne Gretzky. Les réseaux de télé américains commencent à s'intéresser au hockey. On n'a jamais fait autant de profit.

Chaque jour de lockout est de trop. Quelle erreur stratégique. Mériteraient vraiment une leçon ceux-là...