Guillaume Lefrançois : Bon, bien, bonjour, poussinots et poussinets.

Richard Labbé : Allô !

Simon-Olivier Lorange : [Simon-Olivier a quitté la conversation]

G.L. : Rabat-joie.

R.L. : Canadien en quatre.

GL : Je vois que vous êtes en forme de mi-saison, ce qui est encourageant pour ce sublime clavardage que nous n’avons pas, contrairement à ce que la savante séance de photo de Dom Gravel laisse croire, fait en personne.

S.-O.L. : Encore une mise en scène qui affaiblira la confiance du public à notre égard… 

G.L. : Allons-y donc par position. L’idée pour chaque position : je pose une question de base, et on part. C’est clair ?

S.-O.L. : Attaboy !

G.L. : C’est le fun, je me sens comme Donald Lautrec à la barre de La roue chanceuse.

G.L. : Gardiens : qui sont les deux gardiens qui se partageront le filet… en octobre 2024 ? Je sais que c’est dans un an, mais avec l’incertitude autour de Cayden Primeau, le contrat à venir de Samuel Montembeault, ça pourrait pas mal bouger cette saison. Donc, qui ?

S.-O.L. : Samuel Montembeault et Jake Allen.

G.L. : C’est plaaaaaaaate.

S.-O.L. : Allen est inéchangeable, à tout le moins sans retenir une bonne somme. Et Montembeault est le candidat idéal pour la transition que traverse le Canadien. Même si je pense que c’est le moment ou jamais de donner de la glace à Primeau en octobre 2023, je ne le vois pas comme un gardien d’avenir pour l’organisation.

R.L. : Je ne vois pas comment ça ne peut pas être ça. Si Kent Hughes échange le contrat d’Allen à quelqu’un, qu’on lui donne tout de suite le trophée du DG de l’année.

R.L. : L’avenir de Cayden Primeau est à la même place que le Cosmodôme.

S.-O.L. : Je vois ce que tu as fait, Richard. Et j’ai aimé ça.

R.L. : Je le dis comme c’est.

S.-O.L. : Je te trouve curieusement silencieux, mon bon Guillaume. T’avons-nous choqué ?

G.L. : Je vois plutôt Dikembe (Montembeault, en référence à l’ex-joueur de basketball congolais Dikembe Mutombo) + un joueur autonome (avec ou sans compensation). Kent Hughes a réussi à passer Mike Hoffman, qui a un salaire équivalent, mais avec une moins bonne réputation. Je pense qu’il trouvera une solution pour Allen, et qu’il se tournera ensuite vers le marché.

R.L. : Tu penses bien des choses.

G.L. : J’apprends à gérer la double fonction de panéliste et analyste. Pas tout le monde qui peut faire ça de main de maître comme Jérémie Rainville !

R.L. : C’est comme moi en 1992 qui « pensais » sortir un jour avec Cindy Crawford.

G.L. : Tsé, chef, si tu n’y croyais pas, personne n’allait y croire pour toi.

S.-O.L. : Je pense surtout qu’Allen doit aider son DG en connaissant une bonne saison, ou au moins une moins pire saison que l’an dernier.

R.L. : Au fait, est-il encore ton candidat à la surprise de l’année chez le CH ?

G.L. : Oyoyoye.

S.-O.L. : Je n’aime pas ton attitude, Richard. La saison est bien jeune pour des commentaires du genre.

G.L. : [Simon-Olivier, en train de pleurer en boule sous son bureau] Donc personne ici ne voit une ascension spectaculaire de Jakub Dobeš, de l’Ohio (prononcé o-yo) à Montréal en un an ?

S.-O.L. : Non.

R.L. : Non plus.

R.L. : Au fait, je comprends mal cet engouement soudain pour Dobeš. Me semble qu’on part un peu en peur avec lui.

G.L. : Je ne pars pas en peur, cela dit. Mais il mesure 6 pi 4 po et comme le disait jadis un lutteur tombé dans la disgrâce depuis, tu ne peux pas enseigner ça.

R.L. : J’avais hâte à tes références de lutte.

G.L. : Mais c’est pas mal mon seul argument pour une ascension rapide de Dobeš, donc comme le font les avocats, je repose ma valise.

S.-O.L. : Joe Vrbetic mesure 6 pi 6 po, Guillaume.

G.L. : C’est vrai. Il est plusse grand.

S.-O.L. : Mais pas plusse bon.

R.L. : Et combien pour ton maître à penser Darren Pang ?

G.L. : 5 pi 5 po, je crois. Attends, j’ai une photo.

PHOTO FOURNIE PAR GUILLAUME LEFRANÇOIS

Darren Pang et Guillaume Lefrançois

Je le dépasse de 2 pouces, donc ça ressemble à 5 pi 5 po.

R.L. : Qui d’autre offre du tel contenu ? Personne.

G.L. : OK, donc Allen-Montembeault en octobre 2024, la majorité l’emporte. Mais je vais faire des saisies d’écran que je vais ressortir quand on arrivera au tournoi de golf et qu’on rencontrera le nouveau partenaire de Samuel Montembeault.

S.-O.L. : Genre CONNOR HELLEBUYCK ?

[sur l’internet dans 20 minutes : « Connor Hellebuyck à Montréal : c’est faite » ]