(Las Vegas) Qui peut être contre une finale de hockey alors qu’il fait tout près de 40 °C dehors, qu’il y a des casinos partout, et qu’on peut visiter un faux Paris et un faux Rome en une même journée ?

On va vous le dire tout de suite : personne.

Ce qui ne veut pas dire que Las Vegas sent le hockey. Ça sent bien des affaires par ici, mais ça ne sent pas beaucoup le hockey.

Pas parce que le hockey n’y est pas populaire ; vous allez voir, quand la finale va s’amorcer ici samedi soir, ça va tellement brasser au T-Mobile Arena que ça va brasser jusque dans votre salon.

Mais est-ce qu’on parle de hockey ici, mis à part à l’aréna et aux bars tout près ? Pas tant.

Vendredi en fin d’après-midi, à quelque 24 heures de la première mise en jeu, il n’y avait strictement personne dans le quartier des spectacles qui est devant l’aréna des Golden Knights. En fait, il fallait faire de gros efforts pour trouver un logo de la LNH quelque part, même dans les rues avoisinantes.

La raison évidente : c’est parce qu’ici, il y a tant de choses à faire.

PHOTO RICHARD LABBÉ, LA PRESSE

Tranquille, la Toshiba Plaza la veille de la finale de la Coupe Stanley

Par exemple, on peut déjà avaler des cocktails aux couleurs douteuses en pleine rue tôt le matin, et ensuite, si on se souvient de quelque chose, on peut aller voir l’un des quelque mille spectacles en ville, que ce soit l’incontournable O du Cirque du Soleil, ou encore Love, qui met en vedette les Beatles, ou plutôt leur musique, parce que dans leur cas, une ultime réunion apparaît assez improbable.

C’est face à tout cela que la LNH sera opposée au cours des prochains jours. Pas facile de se faire une place dans une telle jungle, mais c’est le prix à payer quand on choisit de s’établir dans une ville qui ne dort jamais.