L’entraîneur-chef des Canucks de Vancouver, Bruce Boudreau, vit présentement des moments difficiles, alors que son poste est en danger, voire déjà perdu.

Avec 8 défaites à leurs 10 dernières rencontres, les Canucks se retrouvent au 6e rang de la division Pacifique et au 27e rang de la Ligue nationale. Pour une troisième saison consécutive, ils seront exclus des séries. Lors de son bilan de mi-saison, lundi, le directeur général Jim Rutherford a admis avoir discuté avec des candidats à la succession de Boudreau, alors que ce dernier est toujours en poste.

Boudreau étant absent lors de l’entraînement matinal de son équipe, vendredi matin, certaines spéculations ont circulé. Spéculations qui ont pris fin quand l’homme de 68 ans s’est présenté à la mêlée de presse habituelle avec les journalistes locaux. « Je vous ai eu, eh ? », a-t-il lancé à la blague, selon ce que rapporte le journaliste Thomas Drance, de The Athletic.

L’entraîneur a d’ailleurs raconté avoir reçu un coup de fil de sa femme quand elle a appris qu’il n’était pas sur la patinoire avec son équipe. « Je lui ai dit que j’étais toujours là ! » s’est-il exclamé.

Interrogé à savoir s’il comptait savourer les deux matchs en deux jours de son équipe, Boudreau, ému, a peiné à formuler une réponse.

« Je serais idiot de dire que je ne sais pas ce qui se passe en ce moment. Comme j’ai déjà dit, tu viens au travail et tu réalises à quel point le jeu est génial… Ouais », a-t-il dit avant de s’interrompre, visiblement affecté.

À savoir ce que ça représente pour lui d’être entraîneur-chef dans la LNH, Boudreau a simplement lancé d’une voix tremblotante : « Je vais parler plus tard », mettant poliment fin à la mêlée de presse.

Les Canucks affrontent l’Avalanche du Colorado vendredi soir et les Oilers d’Edmomton samedi soir.