« L’argent, c’est le fun, mais ce n’est pas le plus important dans la vie. Moi, mon rêve, c’est de gagner une Coupe Stanley. »

Ces mots, c’est Pierre-Luc Dubois, rencontré dans les vestiaires du Centre d’Excellence Sports Rousseau à l’occasion de la Classique Kevin Raphael, le 6 août, qui les prononce.

Il y a à peine deux semaines, Pierre-Luc Dubois rencontrait les médias pour la première fois après la signature de son contrat d’une saison avec les Jets de Winnipeg. Il était alors revenu sur les nombreuses conjectures, fausses ou vraies, qui avaient circulé à son sujet au cours des dernières semaines. Rappelons qu’à la mi-juillet, son agent, Pat Brisson, mentionnait publiquement l’intérêt de Dubois pour Montréal. Mais les choses ont pris une importance « disproportionnée », a soutenu le principal intéressé en conférence de presse.

Deux semaines plus tard, les choses se sont calmées. Après tout, le Québécois a signé un contrat. Il n’est plus joueur autonome. « Je suis un joueur des Jets, il n’y a plus vraiment rien à écrire », lance-t-il.

« On se prépare pour la prochaine saison. Ça s’est calmé un peu. Je pense que ça fait du bien à beaucoup de personnes, dont moi. »

Quant à son futur, les choses n’ont pas changé en une semaine, naturellement. Dubois réitère qu’il n’est « pas pressé dans la vie ». L’année prochaine, il aura « une autre décision » à prendre. Restera-t-il à Winnipeg ? Signera-t-il un contrat à long terme ? Tant de questions auxquelles il n’a pas encore réponse. Chaque chose en son temps.

« Si l’occasion est là, elle est là, dit-il. Sinon, ce sera une autre année. Je sais que la première chose que veulent beaucoup de joueurs, c’est un contrat à long terme. Moi, c’est vraiment me sentir à la bonne place au bon moment. »

Les dangers d’un contrat à court terme demeurent toujours de connaître une saison moins fructueuse et de voir sa valeur baisser la saison suivante. Mais Dubois ne s’en fait pas avec ça.

« Chaque saison, j’essaie d’avoir la meilleure saison possible. Si j’ai une mauvaise saison et que je fais plus d’argent, je ne serai pas plus heureux. »