(Tampa) La tâche du Lightning de revenir dans cette série est déjà imposante et voilà qu’un obstacle de plus pourrait s’ajouter.

Brayden Point n’a pas participé à l’entraînement matinal des doubles champions en titre et sa présence lundi soir, pour le troisième match de la finale de la Coupe Stanley, est incertaine.

Point, un des plus dangereux attaquants du Lightning lorsqu’il est en santé, est revenu au jeu pour le début de la finale, après avoir raté un mois d’action. Mais il a été employé au sein du troisième trio et a été limité à une passe et un tir au but en deux matchs. L’entraîneur-chef de Tampa, Jon Cooper, a répondu à plusieurs questions ces derniers jours sur le rôle de Point, meneur de la LNH pour les buts en séries depuis 2020 avec 30.

L’Avalanche mène cette série 2-0. C’est la 41e fois de l’histoire de la LNH que l’équipe qui commence la finale à domicile remporte les deux premiers matchs. Seulement trois équipes sont parvenues à remonter et gagner la Coupe Stanley.

Cela dit, le Lightning a beaucoup de vécu, ayant remporté ses 11 dernières séries. Patrick Maroon, lui, est sur une séquence de 15 séries gagnées de suite, puisqu’il faisait partie de l’édition 2019 des Blues de St. Louis.

Maroon était un des deux joueurs appelés au micro lundi matin. « On s’est aussi tirés dans le pied dans les séries contre les Maple Leafs et contre les Rangers, a-t-il rappelé. Je ne sais pas pourquoi nous faisons ça, nous sommes une équipe d’expérience qui sait comment jouer.

« Les pénalités en début de match nous ont fait mal, a-t-il poursuivi. Il ne faut pas donner la chance à leurs joueurs de talent de toucher aussi souvent à la rondelle. Et 16 tirs, ce n’est juste pas suffisant. »

Évidemment qu’après une dégelée de 7-0, la liste de griefs contre le jeu de son équipe est longue…

Un absent chez l’Avalanche

Cela dit, l’Avalanche doit également composer avec ses propres blessures. Nazem Kadri s’est exercé avec ses coéquipiers, mais il n’est toujours pas prêt à revenir au jeu, et Andre Burakovsky, qui n’a pas terminé le match samedi, manquera également à l’appel. Son état est réévalué sur une base quotidienne.

L’absence de Burakovsky devrait permettre au Québécois Nicolas Aubé-Kubel de revenir au jeu.

Pour l’Avalanche, ce sera une autre occasion de montrer que la profondeur est une clé dans ces séries. Les vedettes que sont Cale Makar et Nathan MacKinnon retiennent beaucoup l’attention, mais Gabriel Landeskog a paru irrité que les employés de soutien de l’équipe commencent à peine à recevoir l’attention qui lui revient.

« Vous écrivez les histoires que vous voulez, a pesté le capitaine de l’Avalanche, mais nous vous disons depuis le début de la saison que nous avons de la profondeur. Quand les meilleurs trios se neutralisent, nous avons de bonnes chances de gagner les autres confrontations. »

Un de ces employés de soutien est Darren Helm. Habile patineur, il n’a toutefois jamais été réputé pour sa robustesse. Sa plus haute moyenne de mises en échec par tranche de 60 minutes en une saison est de 10,37, et c’était il y a 12 ans. Depuis le début des séries, il distribue en moyenne 27,26 coups d’épaule par heure de jeu. Il a notamment donné 22 mises en échec en deux matchs depuis le début de la finale.

« Prenez notre formation et si vous deviez choisir le joueur qui a le plus élevé son jeu en séries, c’est lui, a affirmé l’entraîneur-chef de l’Avalanche, Jared Bednar. Honnêtement, il a connu une saison moyenne, mais la robustesse qu’il apporte depuis le début des séries est remarquable. Lui et ses compagnons de trio ont été exceptionnels. »