Devon Levi se réjouit du brio de Cayden Primeau avec le Rocket de Laval lors de ces séries éliminatoires. Notamment parce que les deux gardiens ont en commun leur carrière universitaire avec les Huskies de Northeastern.

« Je suis très content pour lui », a souligné le joueur de Dollard-des-Ormeaux lors d’une brève entrevue avec La Presse au Déjeuner de célébrités sportives de la Fondation du Centre juif Cummings pour aînés, à Mont-Royal.

Les parcours de Levi, qui évolue toujours avec les Huskies, et de Primeau ne se sont pourtant jamais croisés lors de leurs carrières respectives dans la NCAA. Le gardien du Rocket a fini le sien en 2019. Celui de Levi a commencé en 2021.

Mais c’est que Primeau « vient parfois visiter Northeastern », révèle Levi.

« Je lui ai parlé quelques fois avant les Championnats du monde juniors. Je voulais lui demander des conseils. On se texte parfois. »

Pas pressé de devenir professionnel

Devon Levi a récemment décidé de poursuivre sa carrière dans le circuit universitaire américain au lieu de se joindre aux Sabres de Buffalo. Une décision prise après avoir pondéré « plusieurs facteurs ».

« Il n’y a pas de rush à devenir professionnel, explique-t-il. Je voulais prendre un peu plus de temps pour m’améliorer sur la glace. Et à l’extérieur de la glace, je voulais me développer en tant que personne, avec mes études. Je voulais une autre année avant de commencer ma carrière pro. »

Le repêchage de la LNH aura lieu à Montréal, le 7 juillet prochain. Il est évidemment beaucoup question du tout premier choix, qui appartient au Canadien. Mais pour Levi, l’expérience du repêchage, en 2020, est aux antipodes de ce que vivront les joueurs sélectionnés en tout début de soirée en juillet.

« J’ai été repêché en septième ronde, explique-t-il. C’était fou. Je me suis assis devant la télé pendant comme huit heures. Et finalement, mon nom est apparu sur la télévision. »

« C’était incroyable ! Un sentiment que je n’avais jamais eu dans ma vie. C’était un rêve. »