(Denver) Gabriel Landeskog a grandi avec le « C » sur son chandail, prenant la responsabilité d’être le capitaine de l’Avalanche à seulement 19 ans et 286 jours.

Il a beaucoup appris sur le leadership depuis une décennie, notamment ceci : il doit être lui-même, car son éthique de travail parle d’elle-même.

C’est un style qui a bien servi un autre capitaine de longue date en Joe Sakic, qui a mené l’Avalanche à deux titres de la Coupe Stanley (1996, 2001), et qui est maintenant le directeur général de l’équipe.

« Si vous commencez à faire semblant ou essayer de faire semblant d’être quelqu’un que vous n’êtes pas, les gens le sentiront tout de suite », a déclaré Landeskog, 29 ans. Vous devez être vous-même. »

En grande finale pour la première fois depuis 2001, le Colorado affrontera les Rangers ou le Lightning, les doubles tenants du titre.

Tout bon leader sait quand même demander conseil sur des questions peu évidentes.

Sur le point de recevoir le trophée Campbell après le gain en finale de l’Ouest, contre Edmonton, Landeskog s’est tourné vers Sakic pour un avis. Les joueurs devaient-ils poser la main sur la récompense ou éviter de le faire par superstition, quand on peut obtenir un trophée encore plus important ?

Photo Perry Nelson, USA TODAY Sports

Gabriel Landeskog recevant le trophée Campbell des mains de Bill Daly.

« Il a dit “ Fais ce que tu veux ”. Y toucher ou non, ç’a n’a pas d’importance », a raconté Landeskog.

Pour la petite histoire, l’équipe a touché le trophée, mais ne l’a pas amené au vestiaire.

« C’est important de savourer chaque étape du parcours », a mentionné Landeskog, pour conclure à ce sujet.

Lorsque Landeskog a été nommé capitaine, le 4 septembre 2012, le Suédois était le plus jeune joueur de la LNH à assumer ce rôle.

L’honneur a été éclipsé en 2016 par Connor McDavid avec Edmonton, à 19 ans et 266 jours.

Landeskog menait l’Avalanche avec 30 buts en saison régulière lorsqu’il a subi une opération au genou, le 14 mars.

De retour à temps pour les séries, il a jusqu’ici obtenu huit buts et 17 points, en 14 matchs.

« Il a vraiment compris ce que nous essayons d’accomplir, a déclaré l’entraîneur Jared Bednar, à propos de celui repêché deuxième au total en 2011.

« Il saisit bien les personnalités des gars dans le vestiaire. Il sait quand il faut donner un coup de pied au derrière ou quand c’est mieux de donner une tape sur l’épaule. »