(Chicago) Les Blackhawks ont réglé une poursuite intentée par un ancien joueur qui a déclaré avoir été agressé sexuellement par un entraîneur adjoint alors que Chicago se dirigeait vers une conquête de la coupe Stanley, en 2010.

Après que les représentants des Hawks et l’ancien choix de première ronde Kyle Beach aient rencontré un médiateur pour la première fois, ils ont annoncé que la séance a abouti à un règlement confidentiel.

« Les Blackhawks espèrent que cette résolution apportera un certain apaisement à M. Beach, a déclaré l’équipe dans un communiqué attribué au propriétaire Rocky Wirtz, à son fils et président de l’équipe, Danny Wirtz, et à Susan Loggans, l’avocate de Beach.

« Les Blackhawks s’engagent à garantir qu’à l’avenir, cette équipe sera un modèle de professionnalisme, de respect et d’intégrité dans notre communauté.

« Nous promettons de continuer à travailler chaque jour pour gagner et maintenir cette confiance. »

Le communiqué n’a pas abordé une autre poursuite envers les Hawks.

Celle-ci vient d’une personne envers qui Aldrich a été reconnu coupable d’agression, alors que la victime étudiait au secondaire au Michigan.

Les Hawks ont affirmé jusqu’à la mi-mai que les allégations de Beach manquaient de fondement.

Un examen indépendant, commandé par l’équipe et publié en octobre, a toutefois montré que l’organisation a mal géré les allégations.

Beach aurait été agressé par Aldrich alors que le club cheminait vers une conquête de la coupe Stanley, en 2010.

Aldrich a déclaré aux enquêteurs que la rencontre était consensuelle.

Des cadres supérieurs ont perdu leur emploi à Chicago et en Floride, l’entraîneur Joel Quenneville, qui dirigeait les Blackhawks à l’époque, a donné sa démission.

La LNH a aussi infligé une amende de deux millions aux Blackhawks.

Loggans et les avocats du club ont d’abord discuté d’un règlement au début de novembre, se réunissant pendant environ une heure.

Elle avait ensuite dit que « chaque partie avait des points de vue différents ».

Lors de l’enquête commandée par l’équipe, on n’a trouvé aucune preuve que le propriétaire Rocky Wirtz ou son fils, le président Danny Wirtz, étaient au courant des allégations avant que le procès de Beach ne soit porté à leur attention, avant son dépôt.

Danny Wirtz a déclaré en octobre qu’il a demandé aux avocats de l’équipe de rechercher « une résolution équitable et compatible avec l’ensemble des circonstances ».