En accordant un nouveau contrat d’un an au défenseur Victor Mete, Marc Bergevin s’est assuré de régler tous ses dossiers prioritaires avant l’ouverture du marché des joueurs autonomes, prévue ce vendredi à midi.

Mete, 22 ans, empochera 735 000 $ US au cours de la prochaine saison en vertu de cette entente à un volet. Il gagnera donc le même salaire s’il est cédé au Rocket de Laval, dans la Ligue américaine.

Ce pacte modeste se veut un reflet fidèle de la position de Mete dans l’organigramme de l’équipe. Après deux premières saisons prometteuses, le jeune arrière de 5 pi 9 po a perdu des plumes à la suite de l’arrivée de Ben Chiarot sur le flanc gauche de la défense.

Son temps de glace de 17 min 46 s en 2018-2019 a chuté à 16 min la saison dernière. Au cours des récentes séries éliminatoires, il n’était plus employé que 12 min 30 s, dans un rôle très effacé. Il a toutefois pris part aux 10 rencontres disputées par le Canadien.

Avec la récente acquisition de Joel Edmundson, lui aussi un gaucher, Mete se retrouve dans une situation difficile. Selon la performance du Russe Alexander Romanov à son premier camp d’entraînement, le numéro 53 pourrait bien se retrouver avec le triste poste de septième, voire de huitième défenseur du club.

Au cours de la dernière campagne, marquée par deux blessures qui lui ont fait manquer une vingtaine de matchs au total, Mete a tout de même trouvé le moyen d’inscrire ses quatre premiers buts dans la LNH. Il a en outre présenté un différentiel de +5, devancé seulement par Shea Weber à ce chapitre en défense.

Maintenant que le Canadien s’est entendu avec Noah Juulsen et Josh Anderson hier, puis avec Mete ce vendredi matin, seuls Charles Hudon et Xavier Ouellet sont toujours sans contrat. Les deux joueurs, dont on peut s’attendre qu’ils seront cédés au Rocket de Laval à la reprise de l’action dans la LNH, sont admissibles à l’arbitrage.

Marc Bergevin dispose désormais d’un budget d’un peu plus de 2 millions s’il veut procéder à une embauche sur le marché des joueurs autonomes. À moins qu’il ne conclue une autre transaction qui le soulagerait d’un salaire.