(Toronto) « Toux ? Nez qui coule ? Difficultés respiratoires ? Maux de gorge ? Diarrhée ? » Tu parles d’une façon d’accueillir la visite !

On blague, mais en fait, le préposé à l’accueil des médias était bien sympathique, même si ses questions l’étaient moins. Après la liste des questions, c’est la prise de température par thermomètre frontal sans contact, procédure à laquelle les membres des médias étaient déjà soumis pendant le camp à Brossard. Avec un beau 36,2 °C, l’auteur de ces lignes était rassuré, après avoir eu une température reptilienne de 33,9 °C la semaine dernière.

PHOTO GUILLAUME LEFRANÇOIS, LA PRESSE

Avant même d’entrer dans le Scotiabank Arena, les journalistes et les photographes doivent répondre à quelques questions de santé ainsi qu’à une prise de température par thermomètre frontal.

Une fois à l’intérieur, la LNH a prévu bien des mesures pour s’assurer que les conditions sanitaires sont adéquates. À l’entrée, on remet à chaque journaliste ou photographe un paquet de lingettes pour désinfecter notre matériel, de même qu’une bouteille de désinfectant à mains. À notre arrivée à notre siège, tiens donc : une autre bouteille de désinfectant !

En temps normal, les médias sont assis sur la passerelle de presse. Mais à l’exception du Little Caesars Arena de Detroit, où l’on pourrait jouer un match de football tant la passerelle est spacieuse, ces espaces sont nettement trop exigus pour les exigences de distanciation physique.

Nos places sont donc dans les gradins, au niveau 300 du Scotiabank Arena (balcon supérieur). Dans notre section, il n’y avait que six postes, un seul par rangée, avec trois rangées entre chaque poste. Dans la section adjacente, on en a placé deux par rangée, là aussi à trois rangées d’écart, pour un total de 10.

PHOTO GUILLAUME LEFRANÇOIS, LA PRESSE

Les efforts de distanciation physique vont même jusqu’aux toilettes, où deux urinoirs sur trois sont condamnés !

Les efforts de distanciation physique vont même jusqu’aux toilettes, où deux urinoirs sur trois sont condamnés !

La propreté, ce n’est toutefois pas seulement pour les médias. On a été agréablement surpris de voir, aux entractes, des préposés désinfecter les bancs des joueurs, de même que les baies vitrées près desquelles des employés ou les gardiens auxiliaires sont assis.