La compétition est forte dans la cour des grands! Yvan Beauchemin, Ki-8-Eb, et Daniel Talbot, Country club de Montréal, sont confrontés à cette réalité depuis le début de la compétition même s'ils offrent du jeu adéquat.

De fait, Beauchemin (72-69=141) a retranché trois coups à la normale du parcours pour occuper le 44e rang ce qui lui vaut la deuxième place chez les joueurs canadiens derrière Jim Rutledge (71-69=140). Talbot vient au 54e rang en vertu d'un cumulatif de 142 (70-72). Le vétéran Dave Barr (74-74=148) ferme la marche avec une 74e place.

«J'ai entrepris ma ronde avec un oiselet et cela m'a mis en confiance, a noté Beauchemin qui a mis 33 coups pour négocier l'aller grâce à ses trois oiselets. Sur le retour, j'ai commis deux bogeys et inscrit deux oiselets, mais je n'ai pas vraiment frappé un mauvais coup».

«Je dois un gros merci à Marc Cormier, un Québécois qui travaille en biomécanique avec les golfeurs de la PGA, et Luc Boisvert, le professionnel au Ki-8-Eb. De fait, Cormier est un expert qui travaille avec les meilleurs golfeurs et m'a offert de m'aider. Je n'ai pas hésité à accepter son aide», a souligné Beauchemin.

C'est donc avec optimisme que Beauchemin se pointera sur le tertre de départ du dixième trou pour la ronde finale en compagnie de Talbot et Olin Borwne, à compter de 11 h 05.

Talbot devra toutefois retrouver son élan de la première journée alors qu'il avait connu une ronde solide (70). Mais les choses n'ont pas fonctionné aussi rondement lors de la deuxième journée alors qu'il a minimisé l'effet de ses trois bogeys avec trois oiselets.

«J'ai connu une journée pénible. Mon driver, mon arme préférée lors de la première journée, est devenu mon pire ennemi. J'ai réussi quelques coups exceptionnels et quelques coups très mauvais. En conclusion, en jouant la normale, j'ai évité la catastrophe», a conclu Talbot.