Alex Cejka a inscrit six oiselets lors des 11 premiers trous, vendredi, et il s'est emparé d'une avance de deux coups en tête du Championnat des joueurs de la PGA en vertu d'une deuxième ronde de 67, cinq coups sous la normale.

Ni Cejka ni Ian Poulter, qui le suit au classement, ne comptent la moindre victoire sur le circuit de la PGA. De plus, un seul joueur, tout au long des 35 années d'histoire de ce tournoi, a récolté son tout premier titre à cette occasion.

«Je me sentais comme pendant une ronde de pratique le lundi après-midi», a résumé Cejka.

Poulter a limité les erreurs et a terminé avec un oiselet qui lui a valu un 68.

«Quand on joue bien sur ce parcours on peut obtenir un très bon score», a noté Poulter.

A quatre trous de Cejka pointe un groupe de cinq joueurs, dont le vainqueur du tournoi des Maîtres, Angel Cabrera, de même que David Toms.

Tiger Woods a fait de son mieux pour rattrapper les meneurs après s'être retrouvé dans le pétrin à quelques occasions. Il a joué 69, ce qui le laisse à sept coups de la tête.

«J'ai réussi à revenir dans la course», s'est réjoui Woods.

Cejka, auteur d'un 66 lors de la première ronde, n'a pas été aussi impeccable que la veille. Son cumulatif de 133, 11 coups sous la normale, lui permettra néanmoins de faire partie du groupe final pour la première fois en près de cinq ans sur le circuit de la PGA.

Auteur d'une ronde de 66, Kevin Na fait partie d'un groupe à 137 (moins-7) qui comprend Cabrera (65), Jason Dufner (70), Toms (70), Henrik Stenson (69) et John Mallinger (71).

Stephen Ames de Calgary a joué 71 et partage la 27e place avec sept autres joueurs, à neuf coups du meneur. C'est trois coups de mieux que Mike Weir (72) de Bright's Grove, en Ontario.

Cejka ne semblait pas surpris outre mesure d'être le meneur malgré de récents problèmes de santé. Il a dû être opéré au cou l'année dernière et, il y a deux semaines, il a souffert d'engourdissements au bras droit.

«A la Nouvelle-Orléans, où je ne sentais pas mon bras, je ne ressentais rien et ne pouvais réussir mes coups roulés. Maintenant je sens mieux mon bras et cela paraît sur les verts. Nous verrons ce que cela donnera au cours des deux prochains jours.»

Phil Mickelson peut se compter chanceux de pouvoir continuer à jouer pendant encore deux jours, lui qui a éprouvé des difficultés sur les verts pendant presque toute la deuxième ronde. Il a remis une carte de 71, un coup sous la normale. Un oiselet réussi lors du dernier trou lui a permis d'éviter le couperet.

«Il ne faut jamais abandonner ici car tout peut arriver sur ce terrain», a expliqué le gaucher.