(Manchester, Angleterre) La réputation du cyclisme britannique a été sévèrement été écorchée vendredi lorsqu’un médecin qui a contribué à la transformation du pays en superpuissance olympique et aux triomphes de l’équipe Sky au Tour de France a été reconnu coupable d’avoir caché la commande d’une « drogue de choix » dont l’objectif était d’améliorer la performance d’un cycliste.

Le docteur Richard Freeman a reçu le verdict de culpabilité de la part du Conseil général des médecins britanniques, au terme d’une enquête et d’audiences qui se sont étendues sur une période de deux ans.

Cette enquête et ces audiences ont fait suite à la découverte d’une commande de 30 sachets de gel de testostérone pour le vélodrome de Manchester, en 2011.

Aucun athlète n’a été identifié par le tribunal, qui doit décider la semaine prochaine si Freeman peut continuer de pratiquer son métier de docteur.

Toutefois, Freeman a été suspendu par l’Agence britannique antidopage pour « possession de produits interdits » et pour « perturbation ou de tentative de perturbation du contrôle antidopage ».

Freeman a reconnu sa culpabilité à 18 des 22 accusations portées contre lui, incluant celle de conduite malhonnête en donnant de l’information inexacte à l’Agence britannique antidopage. Il avait cependant nié l’accusation portant sur la raison de son utilisation.