Jan Ullrich n'a pas été surpris de la chute de son ancien rival Lance Armstrong, «car il s'était fait trop d'ennemis», a déclaré le seul vainqueur allemand du Tour de France dans un entretien au magazine Sport-Bild paru mercredi.

«Habituellement, je n'aime pas souhaiter du mal aux gens, y compris Armstrong. Mais j'ai toujours dit que Lance ne s'en sortirait pas. Il s'était fait trop d'ennemis», assure Ullrich, vainqueur controversé du Tour de France en 1997.

«Il (Armstrong) voulait toujours être le patron et se comportait sans pitié avec avec ses subordonnés», ajoute le retraité de 39 ans, regrettant que «l'histoire Armstrong a(it) encore fait énormément de mal au cyclisme, particulièrement en Allemagne».

Ullrich a été convaincu de dopage par le Tribunal arbitral du sport (TAS) en février dernier et vu l'annulation de tous ses résultats depuis mai 2005. Mais il a refusé de suivre l'exemple d'Armstrong et de briser la loi du silence sur ses pratiques dopantes.

Lance Armstrong avait reconnu en janvier dernier s'être dopé lors de ses sept victoires dans le Tour de France après avoir été déchu de ses titres à la suite d'une enquête de l'Agence américaine antidopage (USADA).