«Si nous n'agissons pas, l'existence de la F1 est menacée», a expliqué M. Mosley à l'édition dominicale du quotidien Die Welt.

«Si nous n'agissons pas, l'existence de la F1 est menacée», a expliqué M. Mosley à l'édition dominicale du quotidien Die Welt.

«Nous ne pouvons pas perdre de vue les problèmes climatiques, l'explosion des coûts dans notre sport et également les problèmes sportifs de notre championnat. C'est pourquoi la FIA veut amener la F1 dans une nouvelle ère, car c'est désormais tout ou rien», a-t-il ajouté.

Selon M. Mosley, la F1 doit être «en prise avec la réalité», notamment en matière de consommation d'énergie et de réchauffement de la planète: «Des voitures qui consomment 75 litres d'essence pour faire 100 km, ne sont plus +cools+», a-t-il estimé.

«La question ne doit plus être quelle puissance un moteur doit avoir, mais quels sont ses besoins énergétiques. Dans l'avenir, il faudra tirer le meilleur d'un moteur avec un volume d'essence limité», a-t-il assuré.

Le président de la FIA préconise également à partir de 2011 le développement des biocarburants et changer la réglementation sur les châssis pour réduire les coûts de fonctionnement et de développement des écuries.

«Savez-vous l'énergie nécessaire et le volume de CO2 dégagé lorsque les grosses équipes font des essais de châssis pendant des jours et des jours 24 h sur 24 h dans deux souffleries ? Cela représente plusieurs centaines de milliers de tonnes, tout cela pour un résultat pas très satisfaisant avec des courses ennuyeuses», a-t-il souligné.

«Les constructeurs ont maintenant six mois pour faire part de leurs commentaires et idées. Nous allons discuter de tout cela objectivement avec eux, mais dans tous les cas, le nouveau règlement pour 2011 entrera en vigueur le 1er décembre 2008», a-t-il conclu.