Montoya, qui a partagé la tâche au volant d'un prototype Lexus Riley avec le vétéran Scott Pruett et le Mexicain Salvador Duran, se retrouve désormais dans une classe à part. Le Colombien et le légendaire Mario Andretti sont les seuls pilotes à avoir remporté les 500 milles d'Indianapolis, un championnat d'une série monoplace en Amérique, une course de Formule 1 et, sa dernière réussite, une épreuve d'endurance à l'autodrome de Daytona.

La mise sous contrat de Juan Pablo Montoya rapporte déjà des dividendes à l'écurie Chip Ganassi même s'il faudra attendre encore trois semaines avant le début de la saison en NASCAR.

Montoya, qui a partagé la tâche au volant d'un prototype Lexus Riley avec le vétéran Scott Pruett et le Mexicain Salvador Duran, se retrouve désormais dans une classe à part. Le Colombien et le légendaire Mario Andretti sont les seuls pilotes à avoir remporté les 500 milles d'Indianapolis, un championnat d'une série monoplace en Amérique, une course de Formule 1 et, sa dernière réussite, une épreuve d'endurance à l'autodrome de Daytona.

Quelle sera la prochaine étape?

«Je vais être de retour ici pour les Daytona 500 dans quelques semaines, a précisé Montoya, fin prêt à entreprendre sa première saison complète en coupe Nextel. Nous espérons y faire belle figure aussi.»

Andretti a remporté cette épreuve de la série NASCAR en 1967.

Ganassi a été questionné quant à savoir si cette victoire aux 24 heures de Daytona est de bon augure pour Montoya, qui effectue un retour aux États-Unis après plusieurs années en F1.

«Disons que c'est un bon départ», a déclaré Ganassi, au sujet du pilote qui lui a procuré le titre en série CART en 1999 et la victoire à Indianapolis en 2000.

Carpentier et ses coéquipiers Ryan Dalziel — un Ecossais qui disputera une première saison en Champ Car cette année —, Milka Duno — l'une des deux femmes en lice dans cette épreuve d'endurance — et Darren Manning ont terminé au deuxième rang, à une minute 14,749 secondes des vainqueurs.

Les Torontois Mark Wilkins et David Empringham, ainsi que Brian Frisselle et Burt Frisselle, se sont classés cinquièmes, avec un retard de 11 tours.

Michael Valiente, de Vancouver, en compagnie de ses coéquipiers Rob Finley, Bobby Labonte et Michael McDowell, ont fini au 10e rang. Le Trifluvien Jean-François Dumoulin a aidé son équipe, complétée par Carlos de Quesada, Scooter Gabel et Marc Basseng, à obtenir la 11e position.

Dans la catégorie GT, le Trifluvien Jean-François Dumoulin a largement contribué à l'éclatante victoire de l'équipe Alegra Motorsports/Fiorano Racing. Dumoulin a fait presque à lui seul deux remontées qui ont permis à la Porsche GT3 Cup de devancer par sept secondes la Pontiac GXP.R de l'équipe américaine Banner Racing.

L'équipe de Dumoulin a complété 626 tours pour terminer 11e au classement général. C'était la deuxième victoire de Dumoulin dans cette catégorie aux 24 heures de Daytona.

Alexandre Tagliani, de Lachenaie, et ses coéquipiers Tom Nastasi et Guy Cosmo ont terminé à une lointaine 58e position.

Fin de course serrée

Montoya a donné l'avance à son équipe dimanche matin et Pruett l'a maintenue jusqu'à la fin. C'est la deuxième année d'affilée que l'équipe Ganassi remporte cette exténuante épreuve d'endurance. L'ex-champion en IRL Dan Wheldon et Scott Dixon avaient uni leurs efforts avec le pilote de NASCAR Casey Mears pour décrocher la victoire en 2006.

«C'est vraiment une victoire d'équipe, a poursuivi Ganassi, le premier propriétaire d'équipe à remporter la course deux années de suite depuis Al Hobert en 1986 et 1987. Depuis que je suis jeune, j'ai toujours voulu imiter Al et je vais repenser à tout ça pendant longtemps encore.»

L'équipe victorieuse a parcouru 668 tours et 3805 km. L'épreuve a été ralentie par 13 neutralisations et une interruption de 78 minutes a même été nécessaire à mi-chemin de l'épreuve à la suite d'un accident d'une voiture de la classe GT, qui a endommagé une barrière de sécurité sur une longueur de 80 pieds.

Deux voitures ont terminé dans le même tour. Avec seulement trois heures à l'épreuve, trois voitures se faisaient la lutte en tête, avec un écart de moins de six secondes. Montoya se trouvait alors au troisième rang et faisait la chasse à l'Écossais Ryan Dalziel et à l'Italien Max Angelelli.

«C'était incroyable après 20 heures de course d'avoir trois voitures dans le même tour, a raconté Montoya. C'était comme une séance de qualification à chaque tour. C'était très excitant.»