Domingo Germán des Yankees de New York a lancé le 24e match parfait de l’histoire des Ligues majeures mercredi soir, retirant tous les frappeurs des Athletics d’Oakland dans une victoire de 11-0.

« C’est tellement excitant, a dit Germán. Quand on pense à quelque chose d’unique dans le baseball, peu de gens ont l’occasion de lancer un match parfait. Je me souviendrai toujours d’avoir accompli un tel exploit au cours de ma carrière.

Il s’agissait du premier match parfait depuis que l’as des Mariners de Seattle, Félix Hernández, en avait lancé un contre les Rays de Tampa Bay le 15 août 2012. Il y a eu trois matchs parfaits cette saison-là, mais aucun depuis, jusqu’à ce que Germán réussisse le premier match parfait dans les Ligues majeures cette année.

Après deux départs difficiles, Germán (5-5) a retiré sur prises neuf des 27 frappeurs contre les Athletics, qui ont la pire fiche des Ligues majeures.

« La dernière manche a été très différente. J’ai ressenti une pression que je n’avais jamais ressentie auparavant, a confié Germán. J’essaie de visualiser ce que je veux exécuter. En même temps, je ne veux pas me manquer. Il y a tellement de pression, mais c’est tellement gratifiant.

« La clé, c’était de ne pas en faire trop au lancer, a-t-il expliqué. Je ressentais la pression dans cette manche, mais en même temps, je voulais ne pas trop lancer, garder la même concentration que dans la première manche, comprendre les attaques que nous utilisions pendant le match et continuer à exécuter. »

PHOTO GODOFREDO A. VÁSQUEZ, ASSOCIATED PRESS

Domingo Germán entouré de ses coéquipiers

Le droitier de 30 ans n’avait jamais lancé un match complet dans les Ligues majeures. Il n’avait pas remporté de victoire lors de ses six dernières sorties contre les Athletics.

Il rejoint Don Larsen (1956), David Wells (1998) et David Cone (1999) parmi les lanceurs des Yankees qui ont lancé des matchs parfaits. Le match parfait de Larsen a eu lieu lors du cinquième match de la Série mondiale de 1956 contre les Dodgers de Brooklyn.

« Malheureusement, il y a deux jours, un de mes oncles est décédé et j’ai beaucoup pleuré hier dans le pavillon. J’ai donc pensé à lui pendant tout le match. Je pensais à lui, s’est ému Germán. Ce match est un hommage à lui. Il aurait été très heureux. Il a toujours été quelqu’un qui a apporté de la joie à notre famille et c’est arrivé pour lui de voir ce match de cette façon, de là-haut. »

Germán a lancé 72 des 99 lancers pour des prises, mélangeant 51 balles courbes et 30 balles rapides d’une vitesse moyenne de 92,5 mph avec 17 changements de vitesse et une balle plongeante.