C’est vendredi, c’est le début d’un long congé, le début du printemps, aussi. Donc pourquoi ne pas y aller dans la légèreté ? C’est ce que vous propose notre équipe aujourd’hui, avec un menu porté sur ce qui sourit au Canadien, en pleine séquence victorieuse.

De Nick Suzuki à Cayden Primeau, en passant par Juraj Slafkovsky, ils sont plusieurs joueurs du CH qui auront du plaisir à nous syntoniser, comme ils le font chaque semaine, à n’en point douter.

Les 33 points de Slafkovsky à ses 41 derniers matchs, à la veille de son anniversaire de 20 ans, ont d’ailleurs de quoi donner espoir aux partisans du Canadien. Est-ce au point où le Tricolore peut rêver à un duo aussi dominant que ceux des Stars, des Panthers ou des Rangers ?

Si oui, pas avant quelques années, estime Guillaume Lefrançois, rappelant plusieurs cas de joueurs qui ont atteint leur apogée après 25 ans. Tout n’est pas que légèreté, cela dit, et la controverse linguistique qui touche la LHJMQ s’est aussi invitée dans le débat. Antoine Roussel y va d’ailleurs d’un vibrant plaidoyer pour une plus grande affirmation du français dans la LHJMQ, comme on le voit dans certains championnats de soccer en Europe.

Animateur : Jérémie Rainville
Invités : Antoine Roussel, Richard Labbé et Guillaume Lefrançois

Écoutez l’épisode complet

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Antoine Roussel : Le point en commun des équipes qualifiées pour les séries, c’est la stabilité. Stabilité pour les joueurs, l’équipe dirigeante, directeur général et entraîneur. C’est primordial pour qu’une équipe reste au sommet. À l’inverse, on peut penser aux Penguins : ils ont changé de DG trois fois en cinq ans et ça fait en sorte que l’équipe n’a pas de direction.

Richard Labbé : Je vois des équipes dont les dirigeants ont pris de bonnes décisions. Dépenser l’argent intelligemment, bien repêcher, c’est vrai, mais parfois il te manque peut-être un ingrédient ou deux, et ce sont ces décisions qui font le succès de ces équipes.

Extrait de l’émission balado au sujet du secret des équipes qualifiées pour les séries

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Ce n’est pas acceptable [le coup de bâton de Kaiden Guhle à l’endroit de Travis Konecny]. C’est le genre de geste que tu ne veux pas voir. Après, c’est là que la ligue peut perdre le contrôle et qu’un match peut dégénérer. Quand tu es sur le banc, tu es sur le banc, puis sur la glace, tu as un rôle à jouer, et joue-le. C’est tellement plus facile de jouer aux toughs sur le banc que de le faire sur la glace.

Antoine Roussel

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Quand les Auston Matthews, Connor McDavid, Mitch Marner sont arrivés, ça a créé l’impression que des joueurs de 19, 20 ans pouvaient avoir un impact immédiat à cet âge-là. Mais j’ai fait le tour du top 20 de la LNH. J.T. Miller a eu sa première saison d’un point par match à 26 ans, Sam Reinhart à 26 ans, Filip Forsberg à 27 ans. Le développement dans la LNH, c’est long. Oui, Nick Suzuki est arrivé à 20 ans, ça fait longtemps qu’on le voit aller, mais il demeure jeune. Après 25 ans, il y a une évolution encore possible.

Guillaume Lefrançois

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Le détail de l’épisode

Bloc 1

  • 1:15 – Troisième victoire de suite, ça veut dire quoi quand la saison n’a plus de valeur ?
  • 6 30 – Nick Suzuki et ses 30 buts, a-t-il atteint son plafond ?
  • 14:00 – Richard Labbé écrivait jeudi : peu de joueurs du CH peuvent célébrer en cette saison. Suzuki en est un, peut-on ajouter d’autres noms ?
  • 26:00 – La quatrième victoire de suite face aux Hurricanes ?

Bloc 2

  • 29:30 – Bruins, Hurricanes, Panthers, Stars et Rangers sont officiellement qualifiés pour les séries. Quel est le point en commun pour ces formations ?
  • 37:00 – Martin Brodeur croit que nous sommes trop permissifs avec nos gardiens. 
  • 47:00 – LHJMQ : en français svp

Bloc 3

Spécial Vendredi saint

  • 56:30 – Quel joueur ou quel dirigeant vous fait descendre tous les saints du ciel ?
  • 61:00 – Comme le Christ : qui effectue le meilleur retour.
  • 64:00 – Avec deux semaines à jouer à la saison, qui est votre petit coco de Pâques ?