Alex Harvey n'a pas pu participer à la Coupe du monde du week-end dernier, à Sotchi. Mais le fondeur, ennuyé par une blessure, en a tout de même profité pour prendre ses marques dans la cité russe.

La Coupe du monde de ski de fond était en quelque sorte la première répétition pour les Russes. Ce qu'il a vu l'a bien impressionné. «Il y a tellement de choses en construction! Des hôtels, bien sûr, mais aussi des dizaines de gondoles pour accéder aux montagnes. C'est incroyable», explique Harvey en entrevue téléphonique.

Le stade de ski de fond est situé à 1500 m d'altitude. «La vue est magnifique par beau temps», note-t-il.

Sotchi est en effet une ville en chantier. On estime que 20 000 chambres d'hôtel seront construites pour accueillir les visiteurs. Harvey et les autres fondeurs ont d'ailleurs été hébergés dans un hôtel flambant neuf.

«C'était un genre d'hôtel nord-américain, mais entièrement neuf, dit-il. Il y a tout juste un an, il n'y avait rien à cette place.»

Plusieurs fondeurs ont noté que la sécurité dans la ville était omniprésente. «Je n'ai jamais été quelque part avec autant de sécurité», a lancé l'Américain Noah Hoffman à l'Associated Press.

Alex Harvey fait le même constat. La sécurité était un peu plus présente la fin de semaine dernière que lors des Jeux de Vancouver. Le Québécois pense que les Russes craignent des débordements parmi les quelque 60 000 travailleurs présents à Sotchi pour préparer les Jeux.

«Il y a plein de travailleurs étrangers, la plupart provenant d'anciennes républiques soviétiques, raconte Harvey. Ce qu'on nous a expliqué, c'est qu'ils vivent dans des conditions misérables, empilés dans des conteneurs. Il y a pas mal de bagarres la nuit et la sécurité actuelle, c'est surtout pour prévenir les débordements.»