Après que les avocats de Caster Semenya eurent annoncé qu'ils allaient se présenter en cour dans le but de lui permettre de courir, la fédération sud-africaine d'athlétisme (ASA) a reconnu jeudi que la championne du monde du 800 mètres au centre d'une dispute sur son sexe pourrait courir la semaine prochaine si elle parle «aux bonnes personnes».

Semenya n'a disputé aucune course depuis qu'elle a remporté le titre mondial en août, parce qu'elle attend toujours les résultats de tests de contrôle de sa fémininité.

Elle a été privée d'une occasion de courir, mardi, à l'occasion d'une réunion à Stellenbosch et jeudi, sa firme d'avocats a dit qu'elle allait amorcer des procédures judiciaires «bientôt».

Ray Mali, le directeur de l'ASA, a déclaré à Associated Press que Semenya doit suivre une certaine «procédure» si elle veut recommencer à courir la semaine prochaine, et que si «elle veut courir, elle doit parler aux bonnes personnes».

Bien que Semenya n'ait jamais été suspendue, elle n'a pris part à aucune compétition depuis les championnats du monde, il y a près de huit mois. Elle a indiqué dans un communiqué, mardi, qu'elle avait l'intention de reprendre le collier, en partie parce que l'Association internationale des fédérations d'athlétisme n'avait pas répondu à ses questions concernant ses tests de contrôle de fémininité.

Elle visera peut-être de participer mardi à une épreuve à Germiston, près de Johannesburg.