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Racheter Price et Gallagher ?

Le Canadien peut-il racheter les contrats de Carey Price et de Brendan Gallagher ?

Martin Laperierre

Réponse de Guillaume Lefrançois

Le rachat du contrat de Price n’aurait aucun sens, car l’équipe peut actuellement « cacher » son salaire sur la liste des blessés à long terme. En rachetant l’entente à l’été, le Canadien serait pénalisé de 9,166 millions sous le plafond salarial pour les trois prochaines saisons, sans possibilité de camoufler cette somme*.

Quant à Gallagher, son contrat est valide pour quatre autres années, à hauteur de 6,5 millions par saison. Comme un contrat racheté demeure sur la masse salariale pour le double du terme restant, Gallagher resterait donc dans les livres huit autres saisons. Ainsi, au lieu de disparaître en 2027, son entente compterait pour 2,29 millions pendant quatre autres années. Sachant que le Tricolore ne s’attend pas à lutter pour la Coupe Stanley l’an prochain, il serait très, très surprenant que l’équipe procède au rachat du contrat à l’été.

* Source : CapFriendly

Encore l’Impact ?

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Le CF Montréal affrontait le club de Vaughan Azzurri le 18 avril dernier.

Je remarque que vous utilisez souvent le surnom Impact dans vos textes. Pourquoi ?

Louis-Philippe Barrette

Réponse de Justin Vézina

Lors de l’entrée en poste de Gabriel Gervais, il y a plus d’une année, Joey Saputo a indiqué que le nom « Impact » pouvait rester un « surnom » pour l’équipe. Alors de mon côté, j’emploie d’abord le CF Montréal, mais par la suite, je me permets d’utiliser l’Impact comme synonyme ici et là. Ça permet de diversifier le choix des mots et de faire un clin d’œil à l’histoire du club lors de son 30e anniversaire.

La soif de vaincre

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Nick Suzuki

Je sais qu’un professionnel, tous sports confondus, est d’abord un être compétitif et qu’il veut gagner soir après soir. Si, dans des ligues de garage, les joueurs d’élite veulent être entourés de joueurs de haut niveau, qu’en est-il au niveau professionnel ? En d’autres termes, un joueur d’élite, par exemple Nick Suzuki, peut-il être déchiré par son désir de vaincre au détriment d’un moins bon choix lors du prochain repêchage ? Si Suzuki avait sauté de joie en apprenant l’arrivée de Dach en juin dernier, comment imaginer qu’il soit indifférent en pensant à l’arrivée possible d’un Connor Bedard lors du prochain repêchage ?

Pierre Charron

Réponse de Katherine Harvey-Pinard

Soyons honnêtes. Je ne crois pas qu’un joueur d’élite faisant partie d’une reconstruction puisse être « indifférent » à l’arrivée d’un espoir générationnel qui pourrait ultimement aider son équipe à remporter les grands honneurs. Est-ce que ledit joueur d’élite diminuera ses efforts pour permettre à son club d’augmenter ses chances de gagner la loterie ? J’en doute. Au fond, j’imagine que cela dépend de sa personnalité. Si un joueur décidait d’offrir un effort moindre alors qu’il est payé des millions de dollars pour jouer, même si ça faisait plaisir à certains partisans, disons que ça en dirait long sur son identité... N’est-ce pas ?

Les stratégies dans la NFL

PHOTO ASHLEY LANDIS, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Bill Belichick, entraîneur-chef des Patriots de la Nouvelle-Angleterre

J’aime regarder des matchs de la NFL, par contre, je ne suis pas expert concernant les stratégies déployées au cours d’un match. Ma question est la suivante : qui prend les décisions pour appeler les jeux ? Est-ce le quart-arrière ou l’entraîneur-chef ?

Gilles Morin

Réponse de Nicholas Richard

Habituellement, ce sont les coordonnateurs à l’attaque et à la défense qui appellent les jeux lors des matchs. C’est toutefois l’entraîneur-chef qui a le dernier mot. Néanmoins, des entraîneurs-chefs de renom comme Bill Belichick ou Andy Reid contrôlent à peu près tout. Sauf que normalement, si, lors d’un quatrième essai, le coordonnateur offensif veut tenter un jeu au sol pour un court gain, mais que l’entraîneur-chef trouve préférable d’y aller pour un botté de dégagement, c’est lui qui a le dernier mot. Presque tous les quarts-arrières exécutent les jeux prescrits par leur entraîneur. Tom Brady était probablement le dernier des Mohicans à décider lui-même, majoritairement, des jeux effectués. À Green Bay, Aaron Rodgers obtenait lui aussi ce privilège. Cependant, la plupart des jeunes quarts comme Josh Allen, Joe Burrow ou Patrick Mahomes sont à la merci de ce que décide leur entraîneur. Le cas de Mahomes et de Reid est intéressant, parce que les deux se côtoient depuis si longtemps qu’on a vu la saison dernière que Reid donnait un peu plus de liberté à son quart. Chaque relation est différente, mais règle générale, dans le football d’aujourd’hui, les entraîneurs décident et les quarts exécutent.

La…. XFL ?

La XFL, c’est quoi, ça ? J’ai regardé quelques matchs. Immenses stades de football vides, pointages qui peinent à dépasser celui d’un match offensif de hockey, certains règlements étranges. Qui sont les propriétaires et joueurs de cette ligue ?

Raymond Deneault

Réponse d’Alexandre Pratt

Pour bien suivre, prenez un crayon et un calepin, car c’est un peu compliqué. La XFL est une ligue mineure de football, qui fut d’abord en activité pendant une saison, en 2001. De l’aveu même du promoteur, Vince McMahon (WWE), ce fut un échec colossal. McMahon a ressuscité la ligue en 2020. Mais que s’est-il passé d’autre, déjà, en 2020 ? Ah oui. Le grand confinement. Après seulement cinq semaines de parties, la ligue a dû cesser ses activités. Le circuit, en faillite, a été racheté pour seulement 15 millions, en août 2020, par un consortium de gens d’affaires comprenant notamment l’acteur Dwayne Johnson (The Rock) et son ancienne conjointe, la productrice Dany Garcia. Les matchs ont repris en février 2023. Les joueurs sont des pros qui ne parviennent pas à obtenir un poste de titulaire dans la NFL.