Des nouvelles mode et beauté d’ici et d’ailleurs.

En vedette : vent de fraîcheur chez Dans un Jardin

Son nom est dans le paysage québécois depuis 40 ans maintenant. Tellement qu’on l’avait presque oublié, tant il y a de petits nouveaux dans ce vaste marché de la beauté. Or voilà que Dans un Jardin semble s’être refait une jeunesse et revient ces jours-ci en force et avec une foule de nouveautés à signaler.

En plus d’une toute nouvelle gamme de produits pour le visage, avec un masque au curcuma, un exfoliant à l’argile rouge, une eau micellaire au safran, sans oublier un sérum à la vitamine C (tous testés et franchement approuvés), le tout emballé dans des contenants recyclables, colorés, quoiqu’épurés, Dans un Jardin vient aussi de remettre au goût du jour sa ligne chouchou pour bébés, Pois de senteur, et ce, il y a quelques jours à peine. Mentionnons plusieurs nouveaux petits pots (notamment une crème de change pour couches lavables), mais aussi de nouvelles formules encore plus naturelles, un emballage moderne, et plusieurs accessoires tout doux (bonnets, gants, chaussettes).

  • Dans un Jardin a lancé en mai une série de produits pour le visage.

    PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

    Dans un Jardin a lancé en mai une série de produits pour le visage.

  • Entre autres nouveautés de Dans un Jardin, une nouvelle gamme de produits pour le visage.

    PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

    Entre autres nouveautés de Dans un Jardin, une nouvelle gamme de produits pour le visage.

  • Les produits pour bébés Pois de senteur ont aussi été repensés.

    PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

    Les produits pour bébés Pois de senteur ont aussi été repensés.

  • De nouveaux petits pots ont également fait leur apparition

    PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

    De nouveaux petits pots ont également fait leur apparition

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Ce n’est pas tout : le mois dernier, une nouvelle boutique a ouvert en plein Vieux-Québec, et plusieurs succursales doivent être rénovées prochainement (au Carrefour Laval et à Saint-Bruno). Une autre succursale apparaîtra à l’automne à Gatineau. Granby est aussi dans la ligne de mire des dirigeants, tout comme le centre-ville de Montréal, d’ailleurs, dès qu’une occasion se présentera. D’ici là, Dans un Jardin fera une apparition éclair au M.A.D. festival (anciennement Mode & Design) l’automne prochain. Restez à l’affût !

« Il y a encore des gens qui ont l’impression qu’on est en faillite ! », rit le président Sylvain Lafrance, rencontré cette semaine à la nouvelle boutique du Mail Champlain, ouverte l’an dernier, qui ne cache pas son souhait de reconquérir la place de choix que Dans un Jardin a déjà occupée dans l’industrie.

Rappelons que la marque phare des produits de beauté naturels au Québec (importée de France par l’ex-maire de Montréal Gérald Tremblay, souvenez-vous !) a connu ses heures de gloire dans les années 1990 et 2000, avant de frôler la faillite en 2018, une mésaventure qui a fait bien peur à ses fidèles, parmi lesquels les amateurs du fameux parfum à la mûre sauvage, à ce jour parmi les produits les plus populaires.

Ce classique pourrait toutefois être détrôné, s’il n’en tient qu’à Paule Lafrance, la fille du président Sylvain Lafrance, aux commandes du marketing et de la direction artistique depuis trois ans, laquelle n’est de toute évidence pas étrangère à ce vent de fraîcheur que la marque connaît ces jours-ci.

Il faut dire que c’est elle qui est derrière cette nouvelle collection pour le visage, entre autres, ramenant Dans un Jardin dans la ligue des Youth to the People, Drunk Elephant et autres grands noms qui trônent chez Sephora. Depuis son arrivée, les produits se sont diversifiés, les formules ont été repensées et, désormais, la liste (toute naturelle) des ingrédients est franchement mise de l’avant. Tout comme l’absence de parfums ou autres couleurs ajoutées, faut-il le signaler. Ah oui, et, on l’a dit, les emballages se sont finalement épurés. Finis la surabondance de fleurs et le lustré, place à des couleurs pastel, un look plus neutre et, surtout, mat.

« Aujourd’hui, les gens font attention à ce qu’ils se mettent sur la peau, ils sont plus informés, fait valoir Paule Lafrance. Les gens ont évolué, et les cosmétiques ont évolué. » Et Dans un Jardin ne veut visiblement plus être largué.

Avis aux intéressés : on trouve désormais ici et en outre des bougies, des huiles essentielles relaxantes, même des produits sensuels, dont un lubrifiant. Le tout végane, naturel et local, bien évidemment !

Consultez le site de Dans un Jardin

Ecova x Oshadi Collective : des chandails qui rendent hommage aux artisans

  • La fondatrice d’Ecova, Stéphanie Beaulieu, en compagnie de Panchannan et Saraswathi, des travailleurs d’Oshadi Collective qui ont participé à la confection des chandails Badge d’honneur

    PHOTO ASHISH CHANDRA, FOURNIE PAR ECOVA

    La fondatrice d’Ecova, Stéphanie Beaulieu, en compagnie de Panchannan et Saraswathi, des travailleurs d’Oshadi Collective qui ont participé à la confection des chandails Badge d’honneur

  • Oshadi Collective cultive son propre coton biologique dans le sud de l’Inde.

    PHOTO ASHISH CHANDRA, FOURNIE PAR ECOVA

    Oshadi Collective cultive son propre coton biologique dans le sud de l’Inde.

  • Ashok travaille à la coupe des tissus.

    PHOTO ASHISH CHANDRA, FOURNIE PAR ECOVA

    Ashok travaille à la coupe des tissus.

  • Les t-shirts de la collection, offerts en noir et en blanc, sont vendus 95 $ chacun.

    PHOTO ASHISH CHANDRA, FOURNIE PAR ECOVA

    Les t-shirts de la collection, offerts en noir et en blanc, sont vendus 95 $ chacun.

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Saraswathi, Panchannan, Ashok : ces artisans qui travaillent dans la ferme et dans l’atelier de couture d’Oshadi Collective en Inde sont mis de l’avant dans une collection de chandails dévoilée mardi par Ecova. Marque montréalaise lancée en début d’année, Ecova travaille à pousser le plus loin possible sa démarche écoresponsable. Pour sa fondatrice Stéphanie Beaulieu, cette durabilité s’incarne également dans les conditions des travailleurs. En collaboration avec Oshadi Collective, une ferme qui pratique l’agriculture régénératrice, fait pousser du coton biologique et manufacture ses propres vêtements, elle lance les Chandails Badge d’honneur, pour amener les consommateurs à considérer les travailleurs qui constituent les différents maillons de la chaîne de production. Ainsi, sur la manche gauche des chandails sont brodés les prénoms de ces trois artisans qui sont aussi présentés dans une vidéo qui a été filmée sur place.

« Oshadi fait preuve d’une transparence radicale en [publiant] le salaire versé à chacun de ses employés, à côté de chacun de leurs noms, sur les médias sociaux, indique Stéphanie Beaulieu. Nishanth Chopra [le fondateur] nous a confirmé qu’en mai 2023, 100 % de ses employés recevaient un salaire convenable pour vivre selon la Global Living Wage Coalition. » Ecova applique également le principe de transparence pour cette collection en précisant les détails des coûts engagés pour la manufacture, le transport, les frais de douane et l’étiquette.

Consultez le site d’Ecova

Testé : du soleil en barre

IMAGE FOURNIE PAR SUMMER FRIDAYS

Ces nouveaux baumes véganes pour les joues comme les lèvres sont signés Summer Fridays.

Chouette ajout à la collection végane Summer Fridays, fondée par le duo d’influenceuses Marianna Hewitt et Lauren Gores Ireland, que ces baumes en crème, pour les joues et les lèvres. Conçus à base d’acide hyaluronique et de glycérine, ils hydratent en douceur tout en donnant une subtile quoique naturelle pointe de couleur, juste assez pour avoir l’air d’avoir passé la journée au soleil. On aime qu’ils s’estompent tout naturellement avec le doigt, sans flafla. À glisser dans la trousse de beauté sans tarder, surtout si, comme nous, vous passez encore trop de journées à l’intérieur ! Les baumes se déclinent en quatre couleurs : vague de chaleur (rouge intense), crépuscule (rose doux, notre préféré), désert chaud (terracotta), et rose poudrée (un poil plus relevé que le crépuscule).

36 $, en ligne ou chez Sephora

Consultez le site de Summer Fridays

Un nouveau parfum aux airs africains

PHOTO FOURNIE PAR GALLIVANT

La nouvelle eau de parfum Accra

Parfumeur indépendant globe-trotteur, le Britannique (et parfaitement francophone) Nick Steward était de passage à Montréal pour le lancement de sa dernière création, Accra, une invocation du charme et des couleurs de l’Afrique de l’Ouest. Le fondateur de l’enseigne Gallivant, composant des fragrances artisanales aux accents originaux et exotiques, s’est allié cette fois-ci avec Stéphanie Bakouche, avec qui il a déjà travaillé au sein de L’Artisan Parfumeur.

Accra, eau de parfum composée à Grasse, en France, puis finalisée à Londres, propose un festival de tropical et épicé (mangue, piment fort, baie de la passion), de safran et de cacao, de cuir et de bois de cèdre, mais aussi d’une dizaine de nuances complémentaires parfois surprenantes (le vinyle vintage). « Nos parfums sont ancrés dans le passé, il y a un côté très nostalgique. Il faut aussi que ce soit du plaisir, qu’on ait envie de les porter tous les jours, et qu’ils nous fassent vibrer comme le fait la musique : quand on les sent, on les reconnaît », a confié M. Steward à La Presse lors de son passage à la boutique spécialisée montréalaise Etiket.

La nouvelle eau de parfum, très typée et estampillée unisexe, s’insère dans la collection de Gallivant en tant que 13e création. Cette série de parfums de niche rend hommage à diverses cités internationales, de Tokyo à Istanbul, au gré desquels on flâne jusqu’à trouver son coup de cœur (le nôtre : Gdańsk, aux accents de safran et de miel).

130 $ pour 30 ml, chez Etiket ou sur le site web de Gallivant

Consultez le site de Gallivant