Chaque semaine, La Presse présente une sortie familiale inusitée à faire au Québec. Aujourd’hui : une visite à la ferme éducative Asinerie L’âne gardien.

C’est quoi ?

Entre Montréal et Trois-Rivières, la ferme éducative Asinerie L’âne gardien, dans Lanaudière, propose une immersion unique avec ce mammifère : visite guidée (environ 1 h 30 min), randonnée en forêt, découverte de produits naturels faits à base de lait d’ânesse, etc. Les enfants peuvent nourrir, cajoler et brosser les ânes, tout en découvrant leur histoire, leur alimentation, leur espérance de vie, leur gestation. On compte d'ailleurs deux bébés parmi les seize ânes ! Ouverte depuis quatre ans au grand public, l’asinerie est tenue par Lucie Landry, artiste-peintre et agricultrice. « Ça a commencé par une recherche et un projet d’école sur les ânes faits par ma fille, dit-elle. On a trouvé cela captivant et on a acheté un premier âne peu de temps après ! »

PHOTO FOURNIE PAR L’ASINERIE L’ÂNE GARDIEN

À la ferme éducative Asinerie L’âne gardien, les enfants peuvent nourrir, cajoler et brosser les ânes, tout en découvrant leur histoire, leur alimentation, leur espérance de vie, leur gestation.

Pour qui ?

La clientèle principale de l’Asinerie L’âne gardien se compose de familles et de groupes scolaires. Mais Mme Landry insiste : la visite s’adresse à tout le monde. « Ce que je souhaite, c’est faire découvrir l’âne au plus de gens possible. C’est ma passion ! L’âne est vraiment un animal charmant mais méconnu. » Pour faire la visite guidée (qui se tient à 13 h), il faut réserver à l’avance. Et si on choisit l’option « visite libre » (de 13 h à 16 h), il est préférable d’appeler avant de s’y rendre.

On aime

Un âne grand comme un orignal ? Un âne blanc ? Il existe plusieurs races d’ânes et Mme Landry est devenue une vraie spécialiste de cet équidé. Son titre officiel ? « Ânière », s’exclame-t-elle en riant. Elle est aussi une artisane, puisque depuis plus de 10 ans, elle transforme le lait d’ânesse produit à la ferme et elle en fait des produits cosmétiques (crème, savon, shampoing, etc.). Tout le processus est écoresponsable — même les ânes sont traités naturellement, à la nourriture bio et aux huiles essentielles.