La « cabane au Canada » au cœur d’une nature spectaculaire dont rêvent tant de Français est devenue réalité pour Mathias Dussaule, qui a fait construire ce magnifique chalet sur une vaste terre surplombant le Saint-Laurent, à La Malbaie. Un rêve transmis par les récits que lui racontait son père qui voyageait… à travers les livres, puisqu’il n’a jamais pris l’avion de sa vie.
Pour de nombreux Français, le Canada évoque d’immenses paysages de neige, des arbres aux feuilles flamboyantes à l’automne et un chalet de bois réchauffé par un feu de foyer autour duquel de joyeux lurons festoient vêtus d’une chemise à carreaux (« carreauté », ça n’existe pas en français de France) en dégustant du sirop d’érable. Cette histoire-là, Mathias Dussaule l’a concrétisée.
« Tout a commencé en 2007 ou 2008 avec mes amis Christophe et Sylvie Dandurand. Christophe organisait tous les ans des séjours en motoneige dans la région de La Malbaie et il était propriétaire de cette parcelle, se souvient M. Dussaule. Il me parlait souvent de la région et je l’y ai accompagné un jour pour faire de la motoneige sur ce terrain. C’était juste magique, un endroit paradisiaque avec la vue sur le Saint-Laurent dont je suis tombé amoureux. Comme vous dites chez vous, j’ai capoté ! », dit-il avec humour.
En 2010, ses amis décident de vendre leur parcelle et Mathias Dussaule leur fait tout de suite une offre qu’ils acceptent. Lui qui n’avait jamais imaginé réaliser un jour ce rêve d’enfance va pouvoir l’accomplir et passer ses vacances d’hiver et d’été en Amérique du Nord. Tout un changement pour ce Français né en métropole qui habite aux Antilles depuis 27 ans.
Le bois à cœur
Il demande donc à un ami architecte de lui proposer un projet avec de grands volumes intérieurs et un style un brin contemporain. « Je suis amoureux de la montagne et c’est vrai que ma référence architecturale, c’était des chalets, mais je suis moins adepte des gros rondins. » Ensuite, il mandate un entrepreneur de la région pour s’occuper de son projet, se rend régulièrement sur place afin de faire le suivi et met la main à la pâte pendant ses vacances. « Je travaille dans le bâtiment à Saint-Barth, alors je connais quand même le sujet. Évidemment, on a choisi de tout faire en bois local, à l’intérieur comme à l’extérieur. On a verni toutes les planches avec un ami avant de les faire poser. Ça a été un boulot titanesque, puisqu’il y avait 6700 m² de planches », se souvient le propriétaire.
Pour habiller et meubler la maison, il a couru les brocantes et récupéré des objets qui appartenaient à son père, grand amateur de montagne lui aussi. L’ambiance chaleureuse est omniprésente, aussi bien dans les espaces communs que dans les quatre chambres et les salles de bains. Un sauna, un hammam et un spa complètent cet endroit réservé à la détente, au confort et aux loisirs. « On est à peine à un quart d’heure des services, mais quand on arrive chez nous, on a l’impression d’être seul au monde », s’émerveille toujours M. Dussaule.
L’hiver, on peut partir directement de la propriété par les petits sentiers pour la motoneige. On est à 15 minutes de la station de ski alpin, près du parc des Hautes-Gorges [de-la-Rivière-Malbaie] pour le canoë l’été et on est seulement à 30 minutes de Tadoussac pour aller voir les baleines. C’est vraiment une région spectaculaire.
Mathias Dussaule, propriétaire
Location permise
Il y a quelques années, le fils de la famille a dû quitter Saint-Barthélemy pour partir étudier à Montréal. « On allait de moins en moins au chalet, alors on a décidé de le louer pour qu’il soit occupé, pour qu’il vive. C’est Christophe et Sylvie, qui sont propriétaires de Chalets Spa Canada, qui ont pris la gestion locative du chalet et ça se passe très bien, on a de bons retours. » Finalement, Mathias a décidé de vendre ce chalet parce qu’il n’a plus du tout l’occasion d’en profiter, puisqu’il passe pas mal de temps à New York avec sa femme d’origine américaine, qu’il travaille à Saint-Barth et qu’il fait aussi quelques séjours en métropole.
Sur sa grande terre, il sait qu’on peut faire de la culture et vivre en autarcie. Son refuge pourrait aussi bien devenir une résidence principale, rester une résidence secondaire ou encore un projet locatif, comme c’est le cas actuellement. Et ce qui est sûr, c’est qu’il va conquérir bon nombre de gens en quête de tranquillité.
Consultez la fiche de la propriétéLa propriété en bref
Prix demandé : 945 000 $
Évaluation municipale : 484 100 $ (rôle triennal 2023 à 2025)
Année de construction : 2010
Superficie du terrain : 339 160,05 pi2
Superficie habitable : 2424 pi2
Impôt foncier : 7145,01 $
Taxe scolaire : 390,27 $
Courtiers immobiliers : Éric Gagnon et Maurice Houle, Sotheby’s International Realty Québec