Des propriétaires nous ouvrent les portes de leur demeure d’exception, offerte sur le marché de la revente.

Le bonheur de vivre dans une maison découle parfois autant de ses bienfaits que de ceux du voisinage. C’est le cas d’Amanda Dale et d’Anja Kessler, un couple de Torontoises venues vivre au Québec, à Chelsea, près d’Ottawa, en 2019.

« Cela faisait six ans qu’Anja, qui est conseillère en communication stratégique, travaillait à Ottawa et moi à Toronto, raconte Amanda. On était fatiguées de faire le trajet entre les deux villes pour se voir. Et c’était un bon moment pour moi pour changer de travail. »

Après avoir dirigé pendant une dizaine d’années la clinique torontoise Barbra Schlifer, spécialisée dans la protection et l’aide juridique de femmes victimes de violence, Amanda est devenue consultante, spécialisée dans les droits de la personne, travaillant surtout de la maison, notamment sur sa bourse de recherche à l’Université d’Ottawa.

Pour ce couple d’urbaines, unies depuis plus de 30 ans, habiter si près du parc de la Gatineau a été une révélation. « En arrivant la première fois en plein mois de janvier, alors qu’il y avait beaucoup de neige, on ne pouvait imaginer combien c’était beau en dessous ! s’exclame Amanda. Quand on a emménagé au printemps, le premier matin – alors que les cartons étaient partout –, on a vu passer un chevreuil à travers la baie vitrée. My goodness ! C’était incroyable ! »

PHOTO FOURNIE PAR AMANDA DALE

Quelques lupins de la propriété

D’une superficie de 8000 m⁠2, le parc de la propriété est, l’été, peuplé de lupins et de fleurs de toutes les couleurs. « C’est magique, dit Amanda. J’ai planté une cinquantaine d’arbres, des bouleaux, des saules pleureurs et un verger avec cassissiers, groseilliers et pruniers. Nous avons aussi installé des mangeoires pour les oiseaux. Mes amis me disent qu’on a créé une “aire de restauration” pour les geais bleus, les cardinaux, les orioles et les hiboux ! »

Le couple a créé un espace de repos derrière la maison avec des chaises et un foyer d’extérieur. C’est sans compter les deux terrasses sur deux toits plats. Pour se reposer et y recevoir des amis pour des repas au beau milieu de la nature et de ce voisinage qu’Amanda décrit comme le plus agréable et ouvert qu’elle ait jamais connu.

  • Les deux terrasses sur les toits

    PHOTO FOURNIE PAR THE AGENCY MONTRÉAL

    Les deux terrasses sur les toits

  • L’arrière de la maison avec les mangeoires pour oiseaux

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    L’arrière de la maison avec les mangeoires pour oiseaux

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Cette dernière a réalisé la qualité de ses voisins durant la pandémie. Un jour, elle était allée patiner sur la rivière Gatineau, près de leur maison. Elle a fait une chute, se brisant une cheville et une épaule. « Mes voisins m’ont aidée sur la glace, ont appelé l’ambulance. Quand je suis revenue de l’hôpital, j’ai été immobilisée pendant huit semaines et, en plein milieu de la COVID, mes voisins m’ont apporté de la nourriture, notamment les bonnes viennoiseries de la boulangerie Fidélice de Gatineau ! Ils ont promené notre chien… Enfin, c’était exceptionnel ! Surtout que quand on arrive dans un nouvel endroit, on est toujours nerveux. Des tensions avec le voisinage peuvent gâcher le plaisir de la plus belle des maisons. »

Le voisinage, c’est aussi une vie plus « européenne » que ce qu’elles avaient connu. « On adore la proximité de Montréal, une ville plus relaxe que Toronto et où l’on a de bons amis, dit Amanda. Et on est à 20 minutes d’Ottawa où l’on peut avoir un cappuccino, de la moutarde de Dijon et d’excellents restaurants ! Tout en vivant dans la paix et la tranquillité de la campagne. »

PHOTO FOURNIE PAR AMANDA DALE

Une des deux terrasses, l’été

Cet amour pour ce coin du Québec est la raison pour laquelle elles vont y demeurer, peut-être à Wakefield, après avoir vendu cette maison devenue trop grande pour leurs besoins. « Ça a été une décision difficile à prendre, mais on va rester dans cette région qu’on adore, avec les collines de Gatineau tellement spectaculaires l’automne et qu’on voit depuis nos fenêtres. »

Une maison élégante de 14 pièces – avec une fenestration optimale (presque pas de murs !) et de qualité européenne (tout comme la robinetterie italienne) –, ça représente une superficie habitable de plus de 2000 pi⁠2 et ça demande donc beaucoup d’entretien, explique Amanda qui regrettera l’ambiance des lieux. « De l’extérieur, la maison est très architecturale, presque intimidante, mais l’intérieur est tellement intime. Comme le voisinage. »

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La propriété en bref

Prix demandé : 1 098 500 $

Évaluation municipale (2022) : 950 300 $

Année de construction : 2014

Pièces : 14, dont 3 chambres et 2 salles de bains

Superficie habitable : 194 m⁠2 (2085 pi⁠2)

Superficie du terrain : 8000 m⁠2 (86 113 pi⁠2)

Impôt foncier (2024) : 6160 $

Taxe scolaire (2023) : 603 $

Dépenses énergétiques (2023) : environ 350 $ par mois

Courtière : Erica Bernstein (The Agency Montréal)