Nos lecteurs sont nombreux à avoir fait des découvertes inusitées dans leurs murs, comme de l'argent, le contenu d'un garde-manger (oui, oui!) ou de l'alcool... Voici 12 histoires d'objets qui ont été tirés de l'oubli grâce à des travaux de rénovation!

Argent comptant

Un jour, en travaillant dans la cave en terre de leur maison centenaire, Geneviève Clavet et son conjoint ont découvert un pot Mason contenant une liasse d'argent, dont un billet de 100 $. «En ouvrant le pot, une forte odeur de moisissure s'est dégagée. On a bien tenté de séparer les billets, mais ils se décomposaient», raconte Mme Clavet. Le couple a envoyé l'argent au département des billets contaminés et mutilés de la Banque du Canada. Quelques semaines plus tard, la coquette somme de 730 $ est apparue dans leur compte de banque!

Dentifrice à l'«irium»

Anne Rémillard a découvert une bouteille métallique de dentifrice en poudre dans les murs de la salle de bains de sa maison d'Ahuntsic, construite en 1949. Elle était emballée dans du papier journal datant de la même année. Pendant longtemps, Pepsodent a fait la publicité de l'irium, un ingrédient prévenant la pourriture des dents. En 1994, il a été révélé qu'en fait, cet ingrédient n'existe pas.

Un peu de gin

PHOTO FOURNIE PAR ANNE RÉMILLARD

Anne Rémillard a découvert une bouteille métallique de dentifrice en poudre dans les murs de la salle de bains de sa maison d'Ahuntsic, construite en 1949.

Quelques lecteurs nous ont envoyé des photos de bouteilles de gin, souvent de la marque Geneva, découvertes dans les murs de leur maison. C'est le cas de Michel Painchaud, qui est tombé sur ce genre de bouteille dans un mur de soutien. «Malheureusement, le liquide était d'une couleur brunâtre», écrit-il.

En voiture!

PHOTO FOURNIE PAR MICHEL PAINCHAUD

Quelques lecteurs nous ont envoyé des photos de bouteilles de gin, souvent de la marque Geneva, découvertes dans les murs de leur maison.

Alexandre Landry travaille en rénovation depuis 15 ans. Au fil des années, il a fait toutes sortes de trouvailles telles que des paquets de cigarettes, des billes, des épingles en bois et de l'argent. Sa plus vieille pièce de monnaie date de 1876. «Ma plus belle découverte pourrait être celle-là: un horaire de trains dans une rénovation faite sur le Plateau Mont-Royal», dit-il. L'horaire des trains du Canadien Pacifique partant de la gare Windsor date de 1904.

L'heure du thé

PHOTO FOURNIE PAR ALEXANDRE LANDRY

Alexandre Landry travaille en rénovation depuis 15 ans. Au fil des années, il a fait toutes sortes de trouvailles telles que des paquets de cigarettes, des billes, des épingles en bois et de l'argent. Sa plus vieille pièce de monnaie date de 1876.

Pour effectuer des rénovations d'une grande ampleur dans leur maison ancestrale de Matane, Benoit Audet et Nathalie Maheux ont dû s'aventurer dans le grenier. C'est là que leur fils a découvert trois grandes enseignes de l'entreprise de thé Salada. Le couple a vendu les pancartes en porcelaine à un antiquaire de la région.

Denrées rares

PHOTO FOURNIE PAR BENOIT AUDET ET NATHALIE MAHEUX

Pour effectuer des rénovations d'une grande ampleur dans leur maison ancestrale de Matane, Benoit Audet et Nathalie Maheux ont dû s'aventurer dans le grenier.

En retirant les panneaux de carton fibre recouvrant les murs d'une chambre au deuxième étage de leur maison centenaire, Jean-François Lehoux et Nadine Boudreau sont tombés en bas de leur chaise! «C'est toute la dépense qui était demeurée intacte, figée dans une autre époque. Des conserves de poisson, du sirop d'érable, mais aussi un billet de train des années 30 dans un porte-monnaie de cuir, une tirelire en forme d'ourson, de la "crème pour la face".» Plusieurs des objets ont été nettoyés et mis en valeur dans la maison.

Monnaie nazie

PHOTO FOURNIE PAR JEAN-FRANÇOIS LEHOUX

En retirant les panneaux de carton fibre recouvrant les murs d'une chambre au deuxième étage de leur maison centenaire, Jean-François Lehoux et Nadine Boudreau sont tombés en bas de leur chaise!

En retirant la laine minérale de la cuisine de sa maison construite en 1948, dans l'arrondissement de Mercier, Émilie Frenette a entendu un objet métallique tomber au sol. Elle a cru à une pièce de cinq cents. «En la nettoyant, j'ai remarqué qu'elle était ornée d'un aigle et d'une croix gammée», explique-t-elle. Il s'agit en fait d'une pièce de 10 Reichspfennig, fabriquée en 1942, à Berlin. Elle a conservé la monnaie avec les vieilles cartes de hockey, les billes, le paquet de cigarettes et les autres trouvailles qu'elle a faites au fil des années.

De vieilles nouvelles

PHOTO FOURNIE PAR ÉMILIE FRENETTE

En retirant la laine minérale de la cuisine de sa maison construite en 1948, dans l'arrondissement de Mercier, Émilie Frenette a entendu un objet métallique tomber au sol. Elle a cru à une pièce de cinq cents.

Plusieurs lecteurs nous ont envoyé des pages de journaux qu'ils ont trouvées dans les murs ou sous le plancher de leur maison. Une coupure de journal datait d'aussi loin que 1898 et on pouvait y voir une publicité de la Labatt's India Pale Ale, un «breuvage nourrissant» et «convenable aux malades». Manon Lareau, elle, a fait un montage de plusieurs pages jaunies dans un grand cadre. Elle l'a suspendu dans la cuisine de sa maison de campagne. «C'est la pièce qui fait jaser lors des fêtes d'amis», s'exclame-t-elle.

Cabinet de curiosités

PHOTO FOURNIE PAR MANON LAREAU

Plusieurs lecteurs nous ont envoyé des pages de journaux qu'ils ont trouvées dans les murs ou sous le plancher de leur maison.

En creusant dans la terre, Jean-Bernard Parenteau a fait plusieurs découvertes dans le vide sanitaire de sa maison construite en 1898 à Chelsea, en Outaouais: de la vaisselle, des billes, des boutons, des ustensiles, des pièces de monnaie, de petits jouets... «D'autres curiosités sont probablement toujours sous terre et peut-être aussi dans les murs», devine-t-il.

Tout un cirque!

PHOTO FOURNIE PAR JEAN-BERNARD PARENTEAU

En creusant dans la terre, Jean-Bernard Parenteau a fait plusieurs découvertes dans le vide sanitaire de sa maison construite en 1898 à Chelsea, en Outaouais: de la vaisselle, des billes, des boutons, des ustensiles, des pièces de monnaie, de petits jouets...

Lors des rénovations dans sa maison de Scotstown, Roger Roy est tombé sur une belle affiche d'un cirque qui se déplaçait autrefois en train. «La publicité était probablement affichée sur les poteaux de téléphone et le cirque partait de Lac-Mégantic vers Lennoxville», écrit-il. M. Roy a mis la publicité dans un grand cadre et a fait poser une vitre antireflet et anti-UV pour préserver le papier. Le cirque de Frank A. Robbins a existé à peu près de 1880 à 1915.

Carnet de notes

PHOTO FOURNIE PAR ROGER ROY

Lors des rénovations effectuées sur sa maison de Scotstown, Roger Roy est tombé sur une belle affiche d'un cirque qui se déplaçait autrefois en train.

Dans une maison qu'elle partageait avec des colocataires dans les années 80 à Lennoxville, Paule Gaudet a découvert un carnet de notes datant de 1895. «D'un côté, il y a des notes de cours sur différents sujets et de l'autre, je crois que ce sont des numéros de téléphone», souligne-t-elle. Mme Gaudet a aussi découvert un livre, The Book of Beauty, Illustrated, de Charles J. Peterson. «Il s'agit d'un superbe recueil de poèmes et de gravures spectaculaires sur le sujet de la beauté féminine. Malheureusement, il est plutôt endommagé.»

Courrier mystère

PHOTO FOURNIE PAR PAULE GAUDET

Dans une maison qu'elle partageait avec des colocataires dans les années 80 à Lennoxville, Paule Gaudet a découvert un carnet de notes datant de 1895.

Dans le but d'avoir un sous-sol tout beau, tout neuf, Annie Caya a tout arraché: les murs, le plancher, le plafond. C'est dans ce dernier qu'elle a découvert des dizaines de lettres provenant de l'Allemagne de l'Ouest, de l'Italie, de LaSalle et de Montréal. Que contiennent-elles? Mme Caya ne le sait pas encore! «Je n'ai toujours pas ouvert les enveloppes. Je les garde pour lorsque mes rénos seront terminées, dans quelques semaines!» Peut-être que Mme Caya est millionnaire, mais elle ne le sait pas encore!

PHOTO FOURNIE PAR ANNIE CAYA

Dans le but d'avoir un sous-sol tout beau, tout neuf, Annie Caya a tout arraché : les murs, le plancher, le plafond. C'est dans ce dernier qu'elle a découvert des dizaines de lettres provenant de l'Allemagne de l'Ouest, de l'Italie, de LaSalle et de Montréal.