En recouvrant les serres, la neige a bloqué les rayons solaires nécessaires à la croissance des plants. Pour contrer ce phénomène, certains serriculteurs ont opté pour le déneigement des toitures, alors que d'autres ont choisi de chauffer davantage les bâtiments afin de faire fondre la neige.

En recouvrant les serres, la neige a bloqué les rayons solaires nécessaires à la croissance des plants. Pour contrer ce phénomène, certains serriculteurs ont opté pour le déneigement des toitures, alors que d'autres ont choisi de chauffer davantage les bâtiments afin de faire fondre la neige.

 Sylvain Cléroux, propriétaire de serres et président de l'Institut québécois du développement de l'horticulture ornementale, affirme que le coût du chauffage est de 30 pour cent supérieur à celui des dernières années. Il explique que les producteur ont également eu recours à de l'éclairage artificiel et à des lampes au sodium.

Une entreprise de la région de Lanaudière, Les Jardins Urbains, a pour sa part dû débourser des dizaines de milliers de dollars afin de déneiger et réparer ses installations qui sont situées à Saint-Sulpice. Ce producteur de légumes connaît d'importants retards de production en raison de la rigueur du climat.

 Il est donc à prévoir que les coûts d'exploitation supplémentaires pour les producteurs auront des répercussions sur la facture des consommateurs.

Sans chiffrer les augmentations, le grossiste Sylvain Cléroux précise que des hausses sont à prévoir dès l'an prochain. Les ententes sur le prix de ses produits ont été signées en novembre dernier avec ses détaillants et ne lui permettent donc pas de faire fluctuer ses prix dès maintenant.

 Pour sa part, Denise Beauregard, des Serres Beauregard en Montérégie, prévoit une augmentation des coûts de l'ordre de deux à trois pour cent pour ses plantes tropicales ce printemps, mais assure que cette hausse n'est pas due aux conditions climatiques de cet hiver.