Que ce soit pour économiser de l’argent, pour choisir ses propres variétés de légumes ou pour inviter le printemps chez soi plus tôt en saison, faire ses propres semis est un exercice qui en vaut la chandelle. Martin Lejardinier, créateur de la chaîne YouTube du même nom, nous explique sa technique.
PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE
ÉTAPE 1. Remplir le plateau multicellule de terreau et bien mouiller le terreau sous le robinet. Laisser égoutter. Sur les étiquettes, écrire la variété de la semence et la date.
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ÉTAPE 2. Faire des trous dans le terreau au centre de chaque alvéole, mais pas trop profonds.
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ÉTAPE 3. Placer une à trois semences dans chaque trou, en fonction du taux de germination. Pour les petites semences, on peut utiliser un semoir.
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ÉTAPE 4. Avec les doigts, recouvrir délicatement de terreau. Les semences doivent être recouvertes d’une épaisseur de terreau égale à leur diamètre.
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ÉTAPE 5. Placer le plateau à semis sous un dôme de plastique, ou encore dans une barquette de plastique ou sous une pellicule de plastique. Cela permet de maintenir un taux d’humidité élevé, essentiel pour la germination. Placer à un endroit entre 21 et 28 degrés Celsius. Les tapis chauffants sont facultatifs, mais ils peuvent aider à faire germer certaines semences un peu plus rapidement.
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ÉTAPE 6. Dès que les premières graines germent, retirer le dôme de plastique et placer les semis à la lumière. L’idéal, c’est de les installer entre 5 et 10 cm sous des lampes de culture DEL, à raison de 16 heures par jour, à l’aide d’une minuterie. Autre option : le rebord d’une fenêtre plein sud. Installer également un ventilateur (modèle au choix) pour éviter l’accumulation de gaz entre les feuilles et l’excès d’humidité, ce qui contribue à prévenir les maladies fongiques, dont la fonte de semis.
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ÉTAPE 7. Arroser fréquemment pour maintenir le terreau légèrement humide. Un terreau détrempé peut faire pourrir les jeunes racines. Pour maximiser la croissance, il faut viser un bon équilibre entre l’air et l’eau dans le terreau.
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ÉTAPE 8. Lorsque les cotylédons (les feuilles primordiales) se déploient, identifier le plant le plus fort dans chaque alvéole, et tirer doucement sur les plantules excédentaires. Au besoin, repiquer les plantules ailleurs, en fendant doucement le terreau avec un couteau à beurre.
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ÉTAPE 9. Pour la majorité des plantes, commencer à fertiliser vers la troisième semaine, en suivant les posologies et les fréquences proposées par le fabricant.
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ÉTAPE 10. Lorsque les plantules produisent leur deuxième paire de vraies feuilles (ce qui n’est pas encore le cas sur la photo ci-dessus), les rempoter dans des pots de 3 pouces. Pour éviter cette étape, qui ralentit la croissance de la plante, Martin Lejardinier sème directement ses semences dans des pots de trois pouces.
PHOTO IVANOH DEMERS, ARCHIVES LA PRESSE
ÉTAPE 11. De 7 à 10 jours avant de transplanter au jardin, acclimater les plantes de façon graduelle, d’abord à l’ombre (2-3 jours), puis à la mi-ombre (2-3 jours), puis au soleil. Les rentrer à l’intérieur la nuit lorsque la température descend sous la barre des 10 degrés Celsius.
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Ce dont vous aurez besoin
Terreau à semis (ou terreau tout usage)
Plateau multicellule (ou pots de yogourt troués)
Dôme, barquette ou pellicule de plastique
Étiquettes et crayons indélébiles
Sachets de semences
Fertilisant, au choix
Semoir (optionnel)
Lampes de culture DEL et minuterie (optionnel, mais idéal)
Pots de 3 pouces