«On vous éclairera le sentier, on projettera un sobre faisceau de lumière contre l'érable», raconte le président de l'Association des paysagistes professionnels du Québec, M. Jack Lavoie.

«On vous éclairera le sentier, on projettera un sobre faisceau de lumière contre l'érable», raconte le président de l'Association des paysagistes professionnels du Québec, M. Jack Lavoie.

Cette séquence de lumière pourrait même succéder à celle de l'été durant lequel l'érable, lui, ne serait pas illuminé. Il suffirait d'allumer la première et, du coup, d'éteindre la seconde.

On ira jusqu'à vous mettre en place un banc public si vous aimez faire une et frissonner, immobile, juste un peu sous votre polar. En fait, en matière de jardins de nuit, résume M. Lavoie, tout est possible.

Un arbuste s'élève près de la maison, continue-t-il: vous pouvez l'éclairer par devant; l'ombre reproduira ses branches contre le mur. Fantasmagorie.

Ou bien vous placez l'éclairage entre le mur et l'arbuste: la lumière forme une queue de paon en s'élevant contre le mur tandis que, dans sa partie antérieure, l'arbuste a un petit air de buisson ardent.

Plutôt que derrière, c'est devant que vous préféreriez votre «jardin de nuit» pour qu'il soit vu et pour le plaisir de l'admirer dans votre salon à travers vos fenêtres «panoramiques».

Derrière, vous avez une verrière dirigée au sud. Vous pouvez faire «luire» une partie de votre jardin afin de donner plus de profondeur encore à votre «salon». De cette façon, vous aurez davantage l'impression d'être au coeur de la nature.