R: La plupart des poiriers sont autostériles, c'est-à-dire qu'ils n'acceptent pas leur propre pollen, mais exigent le pollen d'un autre cultivar pour produire. Notez bien que j'ai dit un autre «cultivar» (variété). Il est insuffisant de planter deux poiriers du même cultivar: il s'agit de clones identiques et qui seront donc autostériles.
R: La plupart des poiriers sont autostériles, c'est-à-dire qu'ils n'acceptent pas leur propre pollen, mais exigent le pollen d'un autre cultivar pour produire. Notez bien que j'ai dit un autre «cultivar» (variété). Il est insuffisant de planter deux poiriers du même cultivar: il s'agit de clones identiques et qui seront donc autostériles.
Par contre, votre poirier est une exception à la règle. Pyrus communis «Beauté flamande» est partiellement autofécond (autofertile). Autrement dit, même s'il n'y a pas d'autres poiriers dans les environs, il produira quelques fruits.
Pour obtenir une bonne récolte, cependant, il vous faudra un autre cultivar. John et David serait deux cultivars assez rustiques pour la région de Québec alors que Ure et Early Gold sont des poiriers extra-rustiques (zone 3 et même zone 2!) et sont fortement recommandés dans les régions froides. Attention à Bartlett et Anjou: on vend couramment ces deux cultivars, mais ils sont insuffisamment rustiques pour la zone 4b et tendent à souffrir terriblement l'hiver. Il faut un emplacement exceptionnellement bien protégé pour pouvoir les réussir.
Enfin, quant à votre dernière interrogation, non, un pommier ne peut féconder un poirier ni vice-versa. Les deux sont de très proches parents, mais pas assez pour échanger leur pollen avec succès.
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