Selon un article du quotidien montréalais The Gazette, cette augmentation découlerait de la tempête de verglas de 1998. Les nombreuses branches qui ont alors échoué au sol ont créé par la suite une décomposition favorable à la propagation de ces fourmis qui creusent des galeries dans le bois mort pour y installer leur colonie.

Selon un article du quotidien montréalais The Gazette, cette augmentation découlerait de la tempête de verglas de 1998. Les nombreuses branches qui ont alors échoué au sol ont créé par la suite une décomposition favorable à la propagation de ces fourmis qui creusent des galeries dans le bois mort pour y installer leur colonie.

Sept ans après le verglas, les fourmis charpentières ont atteint leur maturité et il n'est pas rare d'en compter 20 000 par colonie.

Les appels aux firmes d'extermination ont considérablement augmenté, particulièrement dans des quartiers où l'on trouve de gros arbres et de vieux bâtiments qui ont été affectés par des infiltrations d'eau. Le problème est ainsi répandu dans les secteurs de Notre-Dame-de-Grâce, Côte Saint-Luc, Westmount, Mont-Royal et Côte-des-Neiges. On a également pu le constater dans l'ouest de l'Ile de Montréal, Blainville, Saint-Lazare et Hudson.

Une fois que les fourmis ont proliféré, il devient alors difficile de s'en débarrasser. Il faut d'abord repérer leur nid, puis répandre de l'acide borique ou utiliser des appâts empoisonnés pour les éliminer. Des entreprises spécialisées peuvent faire le travail pour une somme qui peut varier entre 350 et 600 $.