Il faut dire qu'au printemps, les oies sont réparties sur un très vaste territoire le long de la vallée du Saint-Laurent, alors que l'automne, elles ont tendance à se concentrer dans les grands refuges en raison de la chasse. Cette semaine, on en comptait à peine quelques milliers dans chaque halte. Leur nombre devrait augmenter dans les prochains jours, car elles ont l'habitude de se regrouper avant leur grand départ pour l'Arctique. Elles nous quittent autour du 20 mai.

Il faut dire qu'au printemps, les oies sont réparties sur un très vaste territoire le long de la vallée du Saint-Laurent, alors que l'automne, elles ont tendance à se concentrer dans les grands refuges en raison de la chasse. Cette semaine, on en comptait à peine quelques milliers dans chaque halte. Leur nombre devrait augmenter dans les prochains jours, car elles ont l'habitude de se regrouper avant leur grand départ pour l'Arctique. Elles nous quittent autour du 20 mai.

Alors que les canards et les bernaches sont très nombreux au sud du lac Saint-Pierre, la direction du Centre d'interprétation de Baie-du-Febvre se demande si la diminution du nombre d'oies des neiges, le long de la route 132, n'est pas attribuable à la chasse printanière qui est permise depuis quelques années dans les terres agricoles à proximité. Il faut se rappeler toutefois que cette chasse vise justement à réduire la population.

Par ailleurs, à Montmagny, le Centre des migrations vous propose, en plus de son exposition permanente, deux excellents films sur les oiseaux: Lumière des oiseaux, que certains ont pu voir à la télé, de même qu'un documentaire français qui montre comment on en est venu à faire changer la voie migratoire d'un petit groupe d'oies naines afin qu'elles puissent éviter les chasseurs.

En face, au cap Tourmente, les marais aménagés vous permettent d'observer de nombreuses espèces de canards en plus d'une foule de passereaux qui viennent tout juste d'arriver de leur séjour dans le Sud.

Grande rencontre dans l'Outaouais

Le Club des ornithologues de l'Outaouais vous convie à son grand jamboree qui aura lieu les 3, 4 et 5 juin au parc de la Gatineau. Au programme: sorties dans divers habitats de la région, visite au Musée canadien de la nature, rencontre entre amateurs passionnés. Les frais sont de 185 $ par personne (transport local, guides, repas et hébergement en dortoir inclus). Les places sont limitées à 150 personnes. Il faut donc réserver. On clique: www.coo.qc.ca.

Un faisan à Saint-Bruno

«Mon dieu, quelle grosse corneille!», s'est exclamée Marjolaine Rheault, lundi soir dernier, avant de se rendre compte de sa méprise. Il était autour de 20 h. Dans sa cour, en plein coeur de Saint-Bruno-de-Montarville, sur la Rive-Sud, déambulait un faisan mâle qui a arpenté le terrain durant une dizaine de minutes avant de poursuivre sa route. Il s'agissait manifestement d'un oiseau d'élevage qui s'était évadé de sa prison dorée. Les faisans ne peuvent habituellement survivre à nos hivers. La couverture de neige au sol est trop abondante pour qu'ils puissent manger à leur faim.

Initiation à l'ornithologie

Des stages d'initiation à l'observation des oiseaux auront lieu dans le parc national des Îles-de-Boucherville les samedi et dimanche 7 et 8 mai, de même que les 21 et 22 mai. Chaque cours dure trois heures dont une heure d'enseignement théorique suivie d'une séance d'observation sur le terrain (les jumelles sont fournies). Les frais sont de 15 $ par personne. Il faut réserver sa place: 450-928-5088.