Les étés sont expéditifs. On ferme les yeux et hop, c'est terminé. Puis, il y a le quotidien, parfois strident. Voire stressant. On cherche un lieu pour décompresser. Se changer les idées. Faire le plein.

Les étés sont expéditifs. On ferme les yeux et hop, c'est terminé. Puis, il y a le quotidien, parfois strident. Voire stressant. On cherche un lieu pour décompresser. Se changer les idées. Faire le plein.

Quoi de mieux qu'une oasis, en pleine grosse ville. Un lieu, entouré de végétaux. Une bonne bière, une coupe de vin rouge, un bon disque et on est prêt à affronter le lendemain. «Les gens ont besoin d'un endroit pour se reposer alors, ils sont prêts à payer le prix pour un aménagement paysager», a avancé Isabelle Roy, une artiste-paysagiste.

Difficile de rattacher un prix à un aménagement paysager. Il y a trop de variantes. L'ampleur du projet, sa définition, ses composantes. Bref, les limites sont infinies. Même avec les petits lopins de terre d'un centre urbain.

«Ça peut varier», a commenté Isabelle Roy. Varier? «Oui, varier. On peut parler d'un aménagement paysager de 2000 $ et un autre, de 20 000 $. Ça dépend.»

Isabelle Roy a dénoté un «boom» dans les quatre dernières années. «Les gens ont compris que les végétaux étaient les poumons de la terre. On a déjà complété notre dernier aménagement de la saison, un 15 décembre.»

Les goûts sont plutôt hétéroclites. Certains ont un penchant zen. D'autres rêvent aux destinations tropicales. Si, tropicales. Il est possible de transformer sa cour arrière en un coin paradisiaque. Avec palmiers voyageurs et cactus. Des plantes qu'il faudra évidemment remiser, l'été terminé.

On peut aussi recréer une ambiance zen. Des graminées, de belles pierres, des ampoules, et le tour est joué. L'endroit en sera un de prédilection si on est un adepte de la méditation.

Comme dans toute chose, il y a des tendances. «La vivace est populaire, a fait remarquer Isabelle Roy. Son entretien est minime et le choix est varié. Peu importe que ce soit au soleil ou à l'ombre.»

Une autre tendance, les jardins d'eau. Ils sont «in», depuis quelques années. Mais il faut s'attendre à payer un certain prix. «Encore là, ça dépend de l'ampleur des travaux et du nombre d'employés requis pour les compléter l'aménagement.»

Il y a d'excellents artistes-paysagistes dans la région. La solution est simple, faites le tour et comparer. Mais attention, l'été est à nos portes. Faudra faire vite.