Comme le nichoir était installé sur un poteau, à bonne hauteur, la présence des insectes ne dérangeait pas trop. M. Tachoires a donc décidé de les laisser tranquilles pour voir ce qu'elles allaient faire. En quelques jours, elles se sont mises à recouvrir de leur papier gris tous les interstices du toit du nichoir. Et peu à peu, la cabane a été presque entièrement recouverte, comme on peut le voir sur la photo.

Comme le nichoir était installé sur un poteau, à bonne hauteur, la présence des insectes ne dérangeait pas trop. M. Tachoires a donc décidé de les laisser tranquilles pour voir ce qu'elles allaient faire. En quelques jours, elles se sont mises à recouvrir de leur papier gris tous les interstices du toit du nichoir. Et peu à peu, la cabane a été presque entièrement recouverte, comme on peut le voir sur la photo.

Même l'entrée principale est disparue pour faire place, quelques centimètres plus bas, à un nouveau tunnel d'accès. Au Québec, on compte 14 espèces de guêpes sociales ou vivant en grande colonie. Neuf d'entre elles font des nids sous terre alors que les autres construisent une structure aérienne en papier, nous dit André Payette, de l'Insectarium de Montréal. Le cycle de ces dernières est interrompu à l'automne quand la reine mère meurt après avoir engendré des centaines de rejetons depuis le printemps. La grande majorité de ses sujets vont aussi mourir dès les premiers gels, sauf quelques jeunes reines déjà fécondées qui vont passer l'hiver dans le nid ou ailleurs, tout près.

Si on entre un nid à la maison au cours de l'hiver ou au printemps, il y a fort à parier que ses rares locataires se réveilleront, mais qu'elles seront dans un état de grande faiblesse. Si cela leur est possible, elles se dirigeront vers la lumière d'une fenêtre où elles mourront rapidement, faute d'énergie. Ce qui ne veut pas dire que les guêpes ne peuvent piquer. Habituellement, le choc thermique entre l'extérieur et l'intérieur est si violent que les insectes sont voués à une mort très rapide.

Signalons que l'Insectarium a publié, en collaboration avec l'hôpital Sainte-Justine, un excellent dépliant à ce sujet intitulé Gare au dard! On peut l'obtenir en format PDF en cliquant: www.ville.montreal.qc.ca/insectarium.